Attentats à Paris : "La droite a peut-être perdu la présidentielle à un concert de rock au Bataclan", lance Éric Zemmour

"La géographie aurait du l'alerter : la droite n'a jamais aimé ces quartiers de l'est parisien", analyse Éric Zemmour. "République-Bastille-Nation : la gauche a toujours été chez elle. La droite, elle, préfère les Champs-Élysées ou la Concorde. Question d'ambiance, d'esthétique, de sociologie", poursuit-il. Il note qu'après le 13 novembre, "François Hollande semble mettre en oeuvre au mot près les mesures proposées par les Républicains" après les attaques de janvier. "Du copié-collé : quand la droite réclamait l'état d'urgence, les réquisitions, les dénaturalisations de djihadistes, la fermeture des frontières, la rétention administrative des fiches S, la gauche hurlait à l'État policier. Elle vote ces mesures aujourd'hui comme un seul homme", dit le journaliste.

C'est toujours la gauche qui s'avère la plus férocement répressive

Éric Zemmour

Pour Éric Zemmour - que cela n'étonne pas -, "Si Sarkozy connaissait l'Histoire de France, il saurait que c'est toujours la gauche qui s'avère la plus férocement répressive". "Aujourd'hui c'est le grand retour de la nation, avec Marseillaise et drapeau tricolore à tous les étages", poursuit le journaliste. "Entre Hollande et Marine Le Pen, Sarkozy - comme ses rivaux Juppé ou Fillon - risquent d'être pris dans un étau mortel". Il conclut : "La droite a peut-être perdu la présidentielle de 2017 à un concert de rock au Bataclan".