Il s'agit de deux mesures : la suppression de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) - remplacé par un impôt sur la seule fortune immobilière, et non plus sur les placements financiers - et la baisse de l'impôt sur les revenus des placements - établi désormais à 30%, quel que soient les montants. Des mesures importantes, qui coûteront plusieurs milliards d'euros par an au Budget de l'État.
Emmanuel Macron les a justifiées avec deux arguments. Un : il nous faut, en France, "attirer les meilleurs", dit-il - c'est-à-dire ceux qui sont susceptibles de s'enrichir en réussissant grâce à leur entreprise (et on ne prend pas les mouches avec du vinaigre fiscal). Deux : il nous faut du "capital français", c'est-à-dire de l'argent qui parte de France pour préserver une forme de souveraineté économique nationale.
Ces deux arguments sont crédibles. Ils se résument à un seul, qui est solide : la compétition que se livrent les pays pour attirer l'argent, les entreprises et l'innovation est de plus en plus forte, et la fiscalité est évidemment un des leviers essentiels dans cette guerre. C'est particulièrement vrai au sein de l'espace européen, où les frontières ont complètement disparu.
Un pays ne peut pas avoir une fiscalité beaucoup plus élevée que ses voisins, sauf à voir partir et les contribuables exposés, et leur argent. Car les mouvements du capital sont désormais libres. Les deux mesures Macron sont donc une mise à niveau du système fiscal français sur les pratiques des pays voisins. Cela nous remet d'équerre.
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