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François Fillon était l'invité du Grand Jury dimanche 23 octobre 2016
Crédit : RTL / Romain Boé / SIPA PRESS
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Le démantèlement de la "Jungle" de Calais débute lundi 24 octobre aux alentours de 8 heures. Sur place, les associations sont actuellement à pied d'oeuvre pour informer les migrants de la procédure. Certaines municipalités se sont opposées à l'installation d'un centre d'accueil et d'orientation de migrants sur leur territoire. "À partir du moment où on démantèle Calais, il faut bien mettre les migrants quelque part. C'est pour ça que je me suis opposé à tous ces mouvements qui avaient été lancés pour refuser l'installation des migrants sur le territoire."
Si François Fillon demande qu'"un accord avec les élus locaux" voit le jour et soulève le "risque" de pérennisation de ces centres d'accueil, il accepterait "bien sûr" d'accueillir des migrants à Sablé-sur-Sarthe (Sarthe) "si j'en ai les moyens et si j'en ai la capacité."
Demain, il faudra deux heures pour passer les contrôles de police à l'entrée des frontières européennes
François Fillon, candidat à la primaire de la droite et du centre
S'ils sont répartis sur le territoire français, les migrants ne perdent pas tous de vue leur objectif de rallier l'Angleterre. Doit-on revenir sur les accords du Touquet, qui oblige la France à gérer cette situation ? François Fillon est catégorique. "Il faut renégocier les accords du Touquet. La Grande-Bretagne ne peut pas refuser la renégociation. Il faut qu'on ait des frontières européennes qui soient défendues. Demain, il faudra deux heures pour passer les contrôles de police à l'entrée des frontières européennes."
L'immigration, justement, est au cœur du programme de François Fillon, qui a pour projet l'instauration de quotas annuels d'immigrés. Ils sont 200.000 chaque année aujourd'hui. "Ce nombre devrait être beaucoup moins important et ce que je propose, ce sont des quotas, qui soient votés chaque année par le Parlement, en fonction des capacités économiques et sociales du pays. Je crois qu'aujourd'hui, ce nombre devrait être très très inférieur à 100.000 parce que nous sommes dans une période d'extrême tension. Il faut un minimum d'immigration dans les années qui viennent. Le jour où le quota est atteint, le regroupement familial s'arrête jusqu'à l'année suivante." François Fillon souhaite enfin attribuer les titres de séjour "en priorité" aux personnes dont on a besoin, "qui ont des qualifications qui correspondent aux besoins du pays."
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