De l'affaire Bygmalion à l'amende de Nicolas Sarkozy payée par le parti, l'UMP est au cœur de plusieurs affaires. Valérie Pécresse affirme découvrir "l'ampleur des détournements" et s'en dit "écœurée".
La députée des Yvelines estime, mardi 8 juillet au micro de RTL, que son parti "est malade", qu'il faut "le nettoyer". "Il faut qu'on mette fin à certaines pratiques, dépenses. Il nous faut une nouvelle équipe avec beaucoup de transparence", assène-t-elle. Sans désigner nommément qui que ce soit, elle ajoute : "Les dépenses indues devront être remboursées."
Elle déplore une dérive du Bureau national de l'UMP mais affirme que le parti n'est pas "mort", comme l'annonce Christian Estrosi. "Au contraire", il se renforce sur le terrain, selon elle.
"Depuis mars 2014, la droite de terrain se porte très bien, on a conquis des villes", se réjouit-elle. Mais elle met en garde contre un éloignement des équipes locales si le parti continue sur cette voie.
Interrogée sur son opinion concernant le retour de Nicolas Sarkozy, Valérie Pécresse est restée évasive. Elle a précisé qu'elle ne souhaitait pas que puisse être élu à la présidence de l'UMP quelqu'un qui sera également candidat à la présidentielle de 2017.
"On a besoin de calme, de sérénité pour mettre de l'ordre et nettoyer le parti (...). Il ne faut pas engager une bataille d'egos", estime-t-elle.
Votera-t-elle pour Nicolas Sarkozy s'il se porte candidat ? "Nous verrons ce jour-là et qui seront les candidats", répond-elle.
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