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"Hollande Ier, roi de Wallis-et-Futuna ?", interroge Nicolas Domenach

REPLAY / BILLET - Le chef de l'État a reçu un accueil très fleuri en Polynésie. Le journaliste se demande s’il n’aurait pas dû y rester davantage.

François Hollande à Papeete, le 22 février 2016
Crédit : AFP / Stéphane de Sakutin
Nicolas Domenach & Loïc Farge
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"Hollande Ier, roi de Wallis et Futuna ? Après tout, ils en ont déjà trois. Un quatrième, pour la belote c’est toujours mieux !", s'amuse Nicolas Dominique. "Le chef de l'État n’aurait plus à se demander qui, dans le gouvernement, ne cesse de le débiner dans les médias. Encore qu’il faudrait maintenant qu’il s’interroge pour savoir qui de ses ministres lui accorde encore le moindre crédit pour 2017. Pas plus de trois ou quatre fidèles !", poursuit le journaliste. Chants d’enfants à sa gloire, danseuses ensorceleuses, colliers de fleurs et de sérénité : "Tant de douceurs sucrées, tant de prévenances ensoleillées, tant d’amour : on était bien à des milliers de kilomètres de la détestation et même de la haine qui l’accable à Paris", décrypte-t-il.

Selon Nicolas Domenach, il y a bien "une aversion de plus en plus forte" contre le chef de l'État. À droite d’abord, et depuis les origines. "À la vérité, Hollande se fiche de cette exécration droitière qui 'lui en touche une sans faire bouger l’autre', pour citer Chirac", analyse le journaliste. Mais "c’est la haine de son camp qui le trouble", note-t-il. "Auprès de ses proches, il s’inquiète plutôt du coût politique de cette aversion".
"François Hollande devait réenchanter le rêve, et être un héros du roman France, un prince charmant, et patatras : la réalité de crise se révèle triviale", analyse Nicolas Domenach. "Alors devenir roi de Futuna ? Pourquoi pas. Sauf que là-bas les chefs de village peuvent vous destituer pour un oui ou pour un non. Hollande va donc revenir ici bas, en méditant Malraux qui écrivait : 'Appartenir à l’Histoire, c’est appartenir à la Haine !'", conclut-il.

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