La contre-attaque judiciaire de Jean-Marie Le Pen contre sa fille passe devant le tribunal de Nanterre. Le fondateur du Front national conteste sa suspension du parti. Il demande à la justice d'empêcher les dirigeants du parti de le priver de sa présidence d'honneur et il est là, Jean-Marie Le Pen, au premier rang dans la salle d'audience.
"Qui aurait pu imaginer que l'on en arriverait là un jour ?", demande son avocat. Jean-Marie Le Pen écoute d'une oreille distraite, les yeux fermés, affaibli. À 86 ans, cet homme vient quémander sa place à la justice. "Jean-Marie Le Pen est privé de toutes possibilités de se défendre. On lui interdit l'accès au mouvement qu'il a créé en 1972. On lui interdit l'accès à son bureau. On a supprimé tous ses moyens de fonctionnement, de façon à l'étouffer.
Pour l'avocat, la procédure a été violée pour exclure Jean-Marie Le Pen du parti. Il dénonce un habillage juridique : "C'est une euthanasie politique, on veut le faire taire". Les oreilles de Marine Le Pen doivent siffler à quelques kilomètres. L'avocat parle d'un arrière-plan de parricide. Et il en rajoute : "Si le tribunal lui donne raison, il faut un huissier pour que l'on constate que Jean-Marie Le Pen puisse passer la porte du parti". À ce stade, "on ne comprend pas très bien ce que font ces débats devant les prétoires", réplique son confrère qui défend le Front national. La décision sera mise en délibérée.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte