Officiellement, c'est non. Marine Le Pen l'a dit elle-même publiquement. Sauf qu'elle laisse désormais planer le doute. À une question posée par le journal L'Opinion (daté mardi 13 mars), qui lui demandait demandait si elle pourrait revoir sa décision de ne pas conduire la liste du futur Rassemblement national pour les élections européennes, elle a répondu : "Peut-être pas".
Un "peut-être" sûrement pas lancé au hasard en tout cas par une Marine Le Pen qui, si elle n'a aucune envie de lâcher son siège au Palais-Bourbon, compte beaucoup sur ce rendez-vous électoral en 2019 pour se refaire une santé.
"Elle veut mener la bataille", confirmait un proche dès la semaine dernière, et sera, quoi qu'il arrive, chef de file (officielle ou officieuse) des "défenseurs de la nation" (comme elle dit), face à un Emmanuel Macron "dernier des Mohicans de la mondialisation libérale" (selon ses termes, en privé).
Marine Le Pen a été réélue dimanche 11 mars présidente du mouvement d'extrême-droite, que personne d'autre ne briguait.
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