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François Hollande met en garde contre la tentation du "tout national"

Le chef de l'État a appelé au rassemblement lors d'un déplacement le 19 novembre en Occitanie

François Hollande en déplacement à Ayguesvives le 19 novembre 2016
Crédit : Guillaume HORCAJUELPO / POOL / AFP
Ambre Deharo & AFP
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L'heure est à la mise en garde. Samedi 19 novembre au soir, lors d'un déplacement dans le petit village d'Ayguesvive, en Haute-Garonne, François Hollande a alerté contre la tentation du "tout national" et du "repli sur soi", appelant au contraire au rassemblement. "Quelle est la solution ?", s'est interrogé le chef de l'État lors de son discours. "Le tout libéral ? Le tout autoritaire ? Je suis pour l'autorité, celle de la République", a affirmé le président. "Mais l'autoritarisme, ce n'est pas l'autorité, c'est l'arbitraire, c'est le déni des diversités, le risque de conflits", a-t-il observé.

Et de pousser sa logique encore plus loin. "Alors, le tout national ? La Nation, c'est ce qui nous unit. La France est notre patrie. Moi, je suis patriote. Si on voulait se replier, quitter l'Europe, se couper du monde, quel serait notre avenir", a-t-il demandé. Selon lui, tout le monde peut critiquer l'Europe, mais sans elle, que pourrait porter la France à l'échelle internationale, en termes de projet, de puissance ? Lors de son discours, François Hollande a ainsi rappelé l'engagement du général De Gaulle dans "le choix du marché commun", et celui de François Mitterrand, celui de la monnaie unique. "Le nationalisme, il revient partout en Europe et même aux États-Unis", a martelé le chef de l'État, en faisant notamment allusion à la victoire de Donald Trump le 9 novembre dernier à l'élection présidentielle américaine. Il définit le nationalisme comme "le repli sur soi", "l'enfermement", "la peur des autres". Et selon lui, la solution est ailleurs. "Il faut au contraire faire en sorte que nous puissions prendre les bonnes décisions face à ces menaces. La France doit être ouverte au monde et se faire respecter au monde", a ainsi rappelé François Hollande. 

Candidat qui ne se déclare pas ?

Cherchant à se placer au-dessus de la mêlée politique, à la veille de la primaire de la droite et du centre, il a reconnu que la démocratie était "regardée par beaucoup comme fatiguée et même comme confisquée". 
"Les citoyens, à juste raison, veulent être davantage associés aux décisions. La décentralisation est une réponse mais pas la seule. Il faut un changement profond dans l'association aux citoyens", a-t-il ainsi lancé. Des annonces qui laissent poindre une possible candidature à sa propre succession ? S'il restait évasif sur le sujet, François Hollande a toutefois affirmé qu'il voyait "quatre enjeux" pour la France, à savoir : l'investissement - "On doit investir davantage, maintenant que les comptes sont rétablis"-, l'éducation - "nous avons lutté contre les décrochages mais il faut aller vers l'excellence pour tous" -, la formation "sur toute la vie" et, enfin "la transition écologique et énergétique". Une début de projet présidentiel pour 2017 ?

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