Il se rendra à la convocation des juges d'instruction le 15 mars prochain, mais hors de question de renoncer à sa candidature à la présidentielle. François Fillon est clair et reste droit dans ses bottes. Mercredi 1er mars, lors de sa conférence de presse, le candidat Les Républicains a dénoncé un "assassinat politique" pour l'empêcher de rester dans la course à l'élection suprême.
"Je me rendrai à la convocation des juges. Je suis respectueux de nos institutions, je ne désespère pas de la justice même si ce que nous venons d'en voir n'est de nature à nous rassurer", a-t-il martelé lors sa prise de parole, insistant donc sur le fait que lui, contrairement à d'autres, irait devant les juges. Il fait ainsi référence à son adversaire Marine Le Pen qui, elle, a décidé de ne répondre à sa convocation qu'après les législatives, comme le lui permet son statut de parlementaire. Si François Fillon bénéficie de la même autorisation, il a donc décidé de ne pas s'en servir.
Florian Philippot y voit alors "des incohérences". "Il y a trois semaines, la mise en examen signifiait l'arrêt de sa campagne, plus maintenant. Il parle d'une 'mascarade', d'un 'assassinat politique', d'une 'justice aux ordres' mais il s'y soumet, c’est assez paradoxale", juge le bras droit de Marine Le Pen. "Bien sûr que l'on peut s'interroger sur le calendrier", concède-t-il. François Fillon a en effet pointé la date de sa convocation, le 15 mars - soit deux jours avant le dépôt définitif des parrainages - comme une preuve qu'"on" cherche à l'éliminer de la course.
Il est évident que tout cela sert à aider le candidat du hollandisme
Florian Philippot
Une ligne de défense également adoptée au Front national pour défendre la candidate du parti d'extrême droite, convoquée dans l'affaire des emplois fictifs présumés au parlement européen. Florian Philippot évoque alors un calendrier "suspect" aussi bien dans le cas de François Fillon que celui de Marine Le Pen. "On voit bien (pour cette dernière, ndlr) qu'une affaire vieille de deux ans s'accélère subitement avant la présidentielle, et quant à monsieur Fillon, tout va extrêmement vite jusqu'au jour des parrainages. Il est évident que tout cela sert à aider le candidat du hollandisme, l'enfant désigné de monsieur Hollande, c'est à dire monsieur Macron, chacun l'aura compris", conclut Florian Philippot.
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