La présidente du Front national n'a pas digéré l'intervention des Femen lors de son discours du 1er mai, place de l'Opéra à Paris. Marine Le Pen a dénoncé ce dimanche 3 mai "l'agression inadmissible" de la part de ces "harpies obscènes. Les trois militantes s'étaient exhibées seins nus depuis un balcon face à la dirigeante du parti d'extrême droite, interrompant ainsi son discours, avant d'être évacuées manu militari. Un peu plus tôt, d'autres militantes avaient perturbé un dépôt de gerbe au pied de la statue de Jeanne d'Arc.
Ces militantes du Femen "ont jeté à terre la gerbe que j'étais en train de déposer en hommage à Jeanne d'Arc, ce qui est un peu contradictoire quand on fait du féminisme, et ont essayé d'empêcher la présidente du premier mouvement de France, ancienne candidate à l'élection présidentielle, de parler dans le cadre d'une manifestation qui est organisée depuis près de 30 ans et cela avec des moyens odieux, faisant des saluts nazis et hurlant dans des mégaphones, a expliqué Marine Le Pen, invitée du Grand rendez-vous Europe 1-Le Monde-iTELE. Nous étions les agressés, elles étaient les agresseurs".
La présidente du FN a accusé "la classe politico-médiatique" d'avoir "tenté de justifier cela, cette atteinte à la liberté d'expression et de manifestation, de justifier ces injures, cette violence". Elle a également dit avoir "des interrogations" sur l'attitude de la police en cette circonstance. Estimant que l'organisation de l'opération des Femen n'avait "pas pu échapper (aux) services de renseignement". Elle a affirmé qu'elle demanderait "des explications sur la lenteur de l'intervention de la police" pour faire cesser l'action des Femen. "Jamais le Front national n'a perturbé le meeting de ses adversaires politiques", a-t-elle ajouté.
Toujours lors de ce même entretien, Marine Le Pen s'est par ailleurs déclarée "tout à fait" d'accord avec l'interdiction ponctuelle de suivre des cours à une collégienne des Ardennes en raison du port d'une longue jupe noire jugée comme un signe religieux ostentatoire concerté avec d'autres élèves. Elle a également précisé que le FN considère que l'interdiction des signes ostentatoires devait être élargie à l'université.
"Je soutiens totalement le chef d'établissement qui a pris cette décision. Le chef d'établissement détermine s'il y a une volonté prosélyte, provocatrice, ou si on est dans (un) cadre tout à fait anodin. Laissons les chefs d'établissement, qui connaissent leurs élèves, décider de cela", a affirmé la patronne du FN. Elle s'en est pris à ceux qui "se lancent dans une sorte de bras de fer avec l'Éducation nationale et la France sur les valeurs de la République. Il ne faut pas céder", il faut "être totalement ferme à l'égard de ces revendications communautaristes", a-t-elle soutenu.
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