François Fillon semble inarrêtable. À quelques jours du premier tour de la primaire de la droite et du centre, l'ancien premier ministre est venu rebattre les cartes du scrutin, en opérant une remontée dans les sondages. Cela ne semble toutefois pas perturber Alain Juppé, qui continue de miser sur sa place de leader. Nicolas Sarkozy rappelle, lui, à l'antenne de RTL, que "le patron, c'est celui qui est élu, pas celui qui est nommé. Lorsque j'étais président de la République, je décidais d'un certain nombre de réformes, que François Fillon mettait en oeuvre, loyalement".
Sur Facebook, François Fillon est passé devant Alain Juppé, en nombre d'abonnés. Il compte désormais plus de 162.700 personnes, contre plus de 158.800 pour le favori des sondages. Ce n’est pas un hasard si cet engouement pour l'ancien premier ministre de Nicolas Sarkozy intervient maintenant. "Il y a une dynamique qui s'est créée pour François Fillon qui est réelle. Elle est arrivée après le premier débat de la primaire de la droite et du centre, où il a été remarqué des électeurs de droite. Ensuite, cette impulsion a été confirmée lors de son passage dans L'Émission Politique de France 2 et dans Une Ambition Intime sur M6", explique Philippe Moreau-Chevrolet, spécialiste en communication politique joint par RTL.fr.
C'est donc un "sans-faute politique" qu'a réussi à réaliser le candidat dans la dernière ligne droite de la campagne. Le fait que son nombre d'abonnés ait augmenté sur Facebook montre que "sa base personnelle au sein de l'électorat de droite et de la population générale et en train de s'accroître. C'est assez logique et cela montre qu'il pourrait créer la surprise lors de la primaire", juge-t-il. Contacté par RTL.fr, Jérôme Chartier, le directeur de campagne de François Fillon, estime que cette hausse "est le résultat d'une politique de terrain menée depuis deux ans". Cependant, il se pourrait que le troisième homme de la primaire de la droite et du centre ait commis une entrave au Code électoral en sponsorisant des posts sur Facebook.
Du côté de la page Facebook d'Alain Juppé, cela démontre qu'il existe "une vraie incertitude sur sa campagne. Ce qui se traduit sur Facebook et dans l'opinion est un tassement, analyse Philippe Moreau-Chevrolet. Toute sa stratégie consiste à ne rien faire, puisqu'il est leader. Sa principale difficulté ? Arrêter d'être leader à force de ne rien faire".
Nicolas Sarkozy gravite, lui, dans un autre univers, avec plus de 900.000 abonnés. "Il a été le premier président de la République à utiliser sa page Facebook régulièrement pour s'adresser directement aux Français. Il a aussi l'héritage de deux campagnes présidentielles durant lesquelles il a pu rassembler une base de fans. Alain Juppé et François Fillon ont quant à eux, tout à construire", indique le spécialiste en communication politique.
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