"En Marche !" : un meeting pour "faire un point d'étape", selon Richard Ferrand

Le ministre de l'Économie, Emmanuel Macron, organise ce mardi 12 juillet le premier grand meeting de son parti "En Marche !" à la Mutualité à Paris, 2.000 personnes sont attendues. Un meeting qu'il ne faut pas voir comme une provocation à François Hollande puisqu'Emmanuel Macron  "respecte parfaitement l'usage qui veut que l'on ne s'exprime pas la veille ni le jour même" d'une intervention présidentielle explique le député socialiste du Finistère Richard Ferrand. Le président de la République s'exprimera en effet dans deux jours à l'occasion du 14 juillet.
 
Concernant les annonces éventuelles qui pourraient être faites au cours de ce meeting, Ricard Ferrand estime qu'il "ne faut pas imaginer ce soir qu'il y aura du sensationnel." Le ministre de l'Économie s'exprimera "sur la situation du pays, sur sa vision du pays et de la vie politique." Pour le député ce meeting est surtout l'occasion de faire "un point d'étape" trois mois après le lancement de "En Marche !" et "d'en fixer les prochaines échéances. C'est très important qu'il puisse dire le sens de son engagement et vers quoi il souhaite que l'on marche."

Quand on joue une finale c'est pour la gagner

Richard Ferrand

À propos d'une éventuelle candidature à l'élection présidentielle d'Emmanuel Macron, Richard Ferrand ne dément pas, mais il explique" nous souhaitons travailler à l'endroit là où d'autres travaillent à l'envers (...) ce que nous souhaitons c'est former d'abord un diagnostic, le partager, travailler à des propositions, les mettre sur la table et la question de l'incarnation pour porter ces propositions ne se posera qu'après." Mais le député reconnait quand même que "quand on joue une finale c'est pour la gagner."

 À ceux qui regrettent la présence d'Emmanuel Macron au gouvernement, comme Alain Juppé qui parlait ce mardi matin des "peaux de bananes" envoyées par Emmanuel Macron "sous les pieds du président." Le député PS rétorque que "personne ne reproche au Premier ministre, personne ne reproche à des députés, personne ne reproche à des ministres de faire des meetings, des rencontres, bref de faire de la politique. Je ne vois pas pourquoi Emmanuel Macron qui fait son boulot (...) ne pourrait pas de surcroît essayer d'enrichir notre vie politique."