Le président du groupe écologiste au Sénat Jean-Vincent Placé, favorable à un retour d'EELV au gouvernement, a dénoncé ce dimanche 15 février un "déplacement vers l'extrême gauche des Verts" et a prôné l'union avec les socialistes pour les élections départementales face au danger FN.
Je suis inquiet de cette orientation que je combat
Jean-Vincent Placé
"Il y a tout à la fois un déplacement vers l'extrême gauche des Verts et, de facto, une marginalisation des questions d'écologie. Je suis inquiet de cette orientation que je combat", a-t-il déclaré lors du Forum Radio J.
"Je note qu'un porte-parole du mouvement, Julien Bayou, a indiqué qu'il était pour la primaire de l'autre gauche à l'exclusive du PS. (...) Je ne sais pas si ce jeune homme comprend bien dans quel état est le pays", a poursuivi le député de l'Essonne, qui a vu dans cette démarche un "repli identitaire".
Pour celles et ceux qui pensent que la priorité de l'année à venir est de casser du socialiste et de fracturer la majorité, je dis que cela n'a aucun sens
Jean-Vincent Placé
"Pour celles et ceux qui pensent que la priorité de l'année à venir est de casser du socialiste et de fracturer la majorité, je dis que cela n'a aucun sens. Les Français rejettent ces comportements politiciens, et de plus en plus", a insisté Jean-Vincent Placé.
Après le départ "tout simplement incompréhensible" des Verts du gouvernement, orchestré par Cécile Duflo, Placé veut les voir revenir. "Les trois sondages que nous avons faits depuis sur les sympathisants, pas seulement les 5.000 militants qui restent dans le parti", ont indiqué qu'"entre 85 et 90% pensent que nous devrions être aux responsabilités gouvernementales pour peser pour plus d'écologie", a-t-il justifié.
Il n'y aura pas de Podemos, pas de Syriza en France, En revanche, il peut y avoir le Front National
Jean-Vincent Placé
Cécile Duflot "dit ce qu'elle veut, c'est une écologiste sincère, je n'ai pas de leçon à lui donner". Mais sa présence au meeting de soutien à Syriza aux cotés de Jean-Luc Mélenchon fut "une erreur". "Il n'y aura pas de Podemos, pas de Syriza en France, En revanche, il peut y avoir le Front National" dont il craint la présence massive au second tour des élections départementales.
"Je recommande à mes amis très clairement, comme on l'a fait trop peu, dans une vingtaine de départements comme le mien dans l'Essonne (...), un accord de premier tour" avec le PS. "On est rationnel et on s'allie avec celles et ceux qui sont les plus efficaces pour battre la droite et l'extrême droite", a-t-il prôné.
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