Mauvaise nouvelle pour Nicolas Sarkozy. Les juges vont pouvoir examiner les écoutes de ses conversations, la cour d'appel de Paris ayant validé la procédure, ce jeudi 7 mai. Les avocats de l'ancien chef de l'État ont immédiatement annoncé qu'il allait se pourvoir en cassation. Ces écoutes valent à Nicolas Sarkozy une mise en examen pour corruption et trafic d'influence. Gelée depuis l'automne le temps d'examiner les requêtes, l'enquête va donc reprendre. Dans le même temps, son ancien conseiller, Franck Louvrier, a été placé en garde à vue à l'office anti-corruption de la police judiciaire, dans le cadre de l'enquête Bygmalion.
Selon Brice Hortefeux, ces deux événements n'inquiètent pas particulièrement le président de l'UMP. "Nous avons travaillé toute la matinée (...) Le reste de l'actualité, nous l'appréhendons avec sérénité et calme", affirme-t-il. L'ancien ministre, proche de Nicolas Sarkozy, considère qu'il n'y a "pas d'affaire mais un feuilleton" et que les annonces du jour ne sont que des "étapes d'une procédure".
Brice Hortefeux assure que les affaires en cours ne gêneront pas la marche de Nicolas Sarkozy et le retour au premier plan de l'opposition : "Nous avons besoin de lui et les résultats de son engagement commencent à se faire voir. Il est serein et concentré sur la mission qui est la sienne. Il n'est pas inquiet. Ce n'est pas dans son tempérament".
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