Alors que Valérie Pécresse a annoncé vouloir s'engager aux cotés d'Alain Juppé, cela va-t-il changer le visage de cette primaire? Pour Alain Duhamel, "Cela signifie très clairement que la primaire a beau se jouer avec sept candidats, il s'agit déjà d'un duel". L'on savait la présidente de la région Île-de-France proche de François Fillon, mais le principe d'efficacité est maintenant pour elle de choisir le maire de Bordeaux.
"Il faut relever que si Nicolas Sarkozy est un remarquable spécialiste des campagnes, notamment durant les périodes de crise, Alain Juppé est loin d'être un amateur", juge l'éditorialiste. "À la veille du deuxième débat, l'une des principales soutiens de François Fillon le choisit. Tout cela prouve que les rôles sont bien distribués", détaille Alain Duhamel. Comprendre : un favori, Alain Juppé, un challenger, Nicolas Sarkozy et les autres ne seraient que de lointains outsiders.
Pour l'éditorialiste, les stratégies respectives d'Alain Juppé et de Nicolas Sarkozy sont assez classiques, "L'un bêche et l'autre ratisse. L'un mobilise et l'autre rassemble". "Aux primaires on ne vote pas en fonction de ses préférences mais de qui serait le meilleur candidat", à six mois de la présidentielle.
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