Départementales : 25 départements basculent vers la droite, qui en détient 66

Soixante-six départements vont être dirigés par la droite et trente-trois par la gauche, à l'issue des élections départementales qui ont vu 25 départements basculer de gauche à droite et un seul, la Lozère, dans l'autre sens, selon les résultats complets (sauf Guadeloupe). La majorité est indécise dans le Vaucluse, où les deux camps sont à égalité et le FN en position d'arbitre.

Les 25 départements qui sont passés à droite sont l'Ain, l'Aisne, l'Allier (un des deux départements dirigés par le PCF), les Bouches-du-Rhône, la Charente, le Cher, la Corrèze (département de François Hollande), Côtes-d'Armor, la Creuse, le Doubs, la Drôme, l'Eure (département de Bruno Le Maire), l'Indre-et-Loire, l'Isère (fief d'André Vallini), le Jura, le Nord (fief de Martine Aubry), l'Oise, les Pyrénées-Atlantiques (département de François Bayrou), la Saône-et-Loire (ex-fief d'Arnaud Montebourg), la Seine-Maritime (fief de Laurent Fabius), la Seine-et-Marne (département de Christian Jacob), les Deux-Sèvres (ex-fief de Ségolène Royal), la Somme, le Territoire-de-Belfort et l'Essonne (département de Manuel Valls).

Selon une totalisation nationale du ministère de l'Intérieur portant sur la quasi-totalité du nombre des électeurs inscrits (supérieur à 40 millions), l'abstention s'est élevée à 50,01% des inscrits. D'après cette totalisation encore provisoire - manquait notamment la Guadeloupe -, il y a eu 1.669.240 bulletins blancs ou nuls, soit 8,32% des votants. Le total des voix de droite et du centre (MoDem compris) s'élève à 45,18% des suffrages exprimés, celui des voix de gauche à 31,88%, celui des voix FN 22,36%. S'y ajoute 0,5% de "divers" et 0,07% d'extrême droite hors FN.