Départementales 2015 : "Sarkozy a gagné l'étape qu'il fallait remporter", selon Olivier Mazerolle
REPLAY / BILLET - Pour le journaliste, le président de l'UMP est le vainqueur du premier tour des départementales. Mais rien n'est encore joué par la suite.
"Le FN voulait déboulonner l'UMP et incarner l'opposition de droite, c'est raté !", constate Olivier Mazerolle. Le journaliste analyse qu'avec la complicité de l'UDI, "L'UMP a gagné le sprint final, et pas qu'un peu".
"Le président de l'UMP s'appelle Nicolas Sarkozy. C'est lui qui a organisé la contre-attaque (...) Il n'était pas seul, mais il s'est comporté en patron", poursuit-il. "Comme le débat a pris une nature nationale, c'est lui qu'on a entendu". Il cite les affrontements très vifs qui l'ont opposé à Manuel Valls et à Marine Le Pen.
"Nicolas Sarkozy a pris des risques, on lui prédisait la défaite. Son parti a gagné. La victoire lui revient", ajoute Olivier Mazerolle. Tout est-il donc joué ? "On va peut-être éviter les sauts de cabris médiatiques", tempère le journaliste, qui fait remarquer que la semaine dernière encore le président de l'UMP était "daté", "amorti", "ratiociné", il avait "raté son retour". Et aujourd'hui, il faudrait dire : "Résurrection, le champion est imbattable" ?
On va peut-être éviter les sauts de cabris médiatiques
Olivier Mazerolle
"Ce serait ridicule, tout autant que cela l'était la semaine dernière dans l'autre sens", répond Olivier Mazerolle. "Restons calme, s'il vous plait", insiste-t-il. "D'abord, on ne sait jamais : si la gauche tirait les leçons du scrutin et parvenait à se rassembler, elle reviendrait dans la course", explique-t-il. Ensuite, l'UMP n'en a pas fini avec le FN : "Marine Le Pen n'a pas gagné le match mais elle est toujours là".
"Rien n'est joué", poursuit le journaliste. "Nicolas Sarkozy a gagné l'étape qu'il fallait remporter. Il a pris la tête du classement. Dans son propre camp, il a les cartes en mains".
"Sans erreur de sa part, ses concurrents - qu'ils s'appellent Alain Juppé, François Fillon ou autres" - auront du mal à s'imposer", conclut-il.
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