Coupe du monde 2014 : le double langage d'Hollande sur les Bleus et sa popularité

"Ce qui compte, ce n’est pas le mi-chemin, c’est le bout du chemin, c’est l’arrivée. Ça vaut pour tout", a déclaré François Hollande sur Canal + ce vendredi, avant de laisser échapper un petit rire. 

Je connais bien les Français

François Hollande

Interrogé sur le parcours des hommes de Didier Deschamps, le président de la République n'a pas pu s'empêcher de tenir un double langage. "Je connais bien les Français. Je connais leur enthousiasme, parfois aussi leur manière de dénigrer ce qui a pu être un moment adoré", a-t-il déclaré évoquant la ferveur après les deux premiers matches des Bleus, calmée par le nul face à l'Équateur. 

"Donc ce n’est pas parce que le match contre l’Équateur n’a pas été à la hauteur de ce qu’il a pu être contre la Suisse que nous devons, ou nous enthousiasmer et considérer qu’on va gagner la Coupe du monde, ou considérer qu’on l’aurait déjà perdu parce qu’on n'a fait que match nul contre l’Équateur", a analysé le chef de l'État.

François Hollande n'en est pas à son coup d'essai en termes de parallèle entre les performances sportives de l'équipe de France et sa cote de popularité, au plus bas dans les sondages. Dans des propos rapportés par Le Canard Enchaîné le 17 juin dernier, le président avait rapproché football et politique, rapporte Le Lab. En 1998, "Jospin est au pouvoir. Il y a de la croissance, et on gagne le Mondial… En 2002, Le Pen est au second tour, les Bleus s’effondrent au Japon."