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Christiane Taubira, invitée de RTL, mardi 28 mars
Crédit : Essia Lakhoua / RTL
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La crise sociale se poursuit en Guyane. Alors qu'une grève illimitée a débuté lundi 27 mars en Guyane, Christiane Taubira refuse d'attaquer l'action gouvernementale et assure que la France n'a, en aucun cas, abandonné le département. "Nous avons senti et vu venir cette colère sur des revendications différentes. Elle était perceptible", glisse-t-elle au micro de RTL.
En première ligne dans cette mobilisation générale, le collectif des 500 Frères. "J'avais rencontré l'un d'entre eux quand j'étais encore Garde des Sceaux pour traiter des questions de violence. Nous en connaissons certains. Ce sont des jeunes qui sont identifiés dans la société. Ils sont des interlocuteurs dans la mesure où ils font partie des collectifs mais ce n'est pas à moi de définir la délégation qui va discuter avec l'État", réagit-elle. Cependant, Christiane Taubira appelle à plus discussions démocratiques. Et pour cela, "il n'est pas concevable qu'ils ne soient pas à visage découvert".
Un dialogue important sans quoi "le blocage pourrait durer", déplore-t-elle. "C'est la responsabilité de tous, y compris des élus, malgré le climat de défiance. Les élus locaux y sont trop peu impliqués, ils doivent s'en mêler", ajoute-t-elle ce mardi 28 mars.
On ne peut pas avoir le dernier mot contre la géographique
Christiane Taubira
Si elle défend ouvertement l'action du gouvernement, elle déplore que "toute une série de sujets sont traités qu'au compte-goutte ou à dose homéopathiques depuis des années". "La question de la sécurité est liée aux loupés de l'éducation, de la formation professionnelle, au taux de chômage qui touche 50 à 60% de la jeunesse, à l'enclavement du territoire, à l'activité illégale en orpaillage et en pêche maritime", détaille-t-elle. Avant d'ajouter : "On ne peut pas avoir le dernier mot contre la géographique. Il y a plusieurs problématiques territoriales, maritimes, culturelles, circulation d'armes, circulation de drogues".
Pas question cependant de se précipiter alors que se profile l'élection présidentielle. "Il faut que cette négociation survive à la fin de la législature. On peut tromper les gens, on peut leur faire une tournée de ministres qui ne seront plus là dans un mois. Je suis très attachée que les solutions apportées soient crédibles et durables. Pour cela, il faut de la continuité dans les engagements", explique-t-elle.
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