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Chômage : Hollande refuse de commenter les mauvais chiffres de septembre
En visite à Dijon, le chef de l'État a refusé de commenter les mauvais chiffres du chômage en septembre, préférant évoquer les emplois d'avenir.
François Hollande a félicité Dilma Roussef pour sa victoire au Brésil.
Crédit : AFP / PHILIPPE DESMAZES
En visite à Dijon, le fief de son ministre du Travail, pour le 25e congrès de la Fédération Léo Lagrange, François Hollande s'est refusé à commenterla hausse du chômage. Il a préféré à la place promouvoir les emplois d'avenir. "Tout ce qui ira vers l'emploi, et vers l'emploi des jeunes, sera accueilli par le gouvernement dans un sens favorable".
Évoquant les demandes en ce sens du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, le chef de l'État a simplement rappelé que 150.000 emplois d'avenir avaient déjà été créés pour les jeunes, "les moins qualifiés" et "les plus éloignés du marché du travail". Sollicité ensuite par la presse, il s'est refusé à tout autre commentaire sur le nouveau bond du chômage en septembre, qualifié vendredi d'"échec" par François Rebsamen lui-même.
Appel à la "confiance"
"Il faut avoir confiance, c'est la durée qui compte, on va arriver à des résultats, il faut des résultats, c'est très important, sur le chômage, surtout sur le chômage", a simplement lancé le président devant quelques badauds qui l'attendaient à la sortie de cette réunion.
Le nombre record de 3,41 millions de demandeurs d'emploi atteint le mois dernier constitue pourtant un nouveau signal d'alarme pour le chef de l'Etat, à l'orée de la deuxième moitié de son quinquennat. D'autant qu'en avril dernier, celui-ci avait conditionné son éventuelle candidature en 2017 à une amélioration sur le front de l'emploi, dont il a fait une priorité de son quinquennat.
"Si le chômage ne baisse pas d'ici à 2017, je n'ai, ou aucune raison d'être candidat, ou aucune chance d'être réélu", avait déclaré François Hollande devant des salariés de Michelin, lors d'une visite à Clermont-Ferrand.
