Céline Dion, Jean-Jacques Goldman, C Jérôme... La playlist "assumée" de Nicolas Sarkozy

Savez-vous ne rien faire ? Un rêve que vous ne pourrez jamais réaliser ? Quelle qualité ferait de vous un bon président de la République ? Plutôt Ricard ou pétard ? Dernier coup de blues ? La cause la plus chère à vos yeux ? Plutôt film d'horreur ou film porno ? La dernière fois que vous avez pleuré ? La chanson que vous aimez et que vous n'assumez pas ? Dans le couple, est-ce qu'il vaut mieux tout se dire ou ne rien savoir ? Voici quelques interrogations auxquelles sept figures majeures de la politique ont accepté de répondre en toute franchise dans Questions de confiance. C'est au tour de Nicolas Sarkozy de se prêter au jeu.

C'est dans ses bureaux d'ancien chef de l'État que nous reçoit Nicolas Sarkozy. Les murs tapissés de portraits de sa femme et devant lui, sur la table, les questions mélangées qu'il s'apprête à tirer au hasard. Pourtant habitué de parler de sa vie privée, c'est un peu hésitant qu'il débute l'exercice. Première question : "Si vous étiez l'un des 7 pêchés capitaux ?". Nicolas Sarkozy réfléchit. "Que le choix est difficile", répète-t-il à deux reprises. "On ferait un mix : excessif, gourmand, addict. Je peux être addict au sport, à la lecture, addict au sucre."

"Le progrès le plus agaçant ?", pioche-t-il ensuite. "Incontestablement, l'incapacité qu'on a maintenant à être avec quelqu'un sans que quelque soit son âge, il soit fasciné par son écran. Si ça ce n'est pas agaçant, qu'est-ce-qui est agaçant ?", ironise l'ancien chef de l'État, qui se livre sur ses choix musicaux. "J'ai des goûts très populaires. J'aime la variété française, Goldman j'adore. J'écoute la dernière chanson de Céline Dion. J'aimais C Jérôme. Vous voyez, je vais assez loin dans la provocation. Je n'ai pas honte de ça."

Quand Nicolas Sarkozy désobéit à Jacques Chirac

Le président des Républicains conclut en racontant son premier souvenir politique. "C'était en juin 1975. J'avais 20 ans aux assises de l'UDR de l'époque. Chirac est Premier ministre : il est fort, il est beau. Je monte derrière la tribune et Chirac me dit : "C'est toi Sarkozy ? Écoute-moi, tu as deux minutes, au bout de deux minutes, je te coupe le micro, tu as compris ?" J'ai tellement compris que j'ai gardé le micro quinze minutes. J'ai compris que sans doute ce serait là une partie de ma vie."