Dans un discours d'une particulière fermeté, mardi 3 octobre, le roi d'Espagne a déclaré que l'État devait "assurer l'ordre constitutionnel" face aux dirigeants catalans qui "prétendent déclarer illégalement l'indépendance", alors que des centaines de milliers de personnes manifestaient à Barcelone contre les violences policières. Une intervention de Felipe VI qui n'a rien arrangé et constitue "une occasion manquée" et au maximum "une maladresse malvenue" juge Alain Duhamel.
D'autant qu'une intervention du monarque en période de crise est rarissime. Le seul vrai précédant date de 1980, lorsque Juan Carlos s'était exprimé à la télévision pour déjouer une tentative de coup d'état de l'extrême droite. Il incarnait à la fois "la Constitution, la loi, la démocratie, le rassemblement et l'unité", explique l'éditorialiste. Or ce n'est pas ce qui s'est passé mardi : Felipe VI "n'a pas eu un mot de regret pour les violences, n'a pas mis en cause les ratés de la police (...) ni appelé au dialogue".
Pour résumer, "le roi Felipe VI a mal fait son métier de monarque", lance Alain Duhamel, pour qu'un affrontement entre Madrid et la Catalogne paraît "inéluctable". Il y a de fortes chances pour que le président de la Catalogne déclare l'indépendance d'icelle, ce à quoi le gouvernement devrait opposer l'article 155 de la Constitution qui suspend l'autonomie de la province de catalogne.
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