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Bygmalion : élargie au délit de "financement illégal de campagne", l'enquête vise Nicolas Sarkozy

Dans l'enquête sur l'affaire Bygmalion, le délit de financement illégal de campagne électorale a été ajouté par le parquet de Paris. Un élargissement du spectre de l'enquête qui fait de Nicolas Sarkozy le principal bénéficiaire du présumé montage financier.

Le logo de l'UMP (illustration)
Crédit : MIGUEL MEDINA / AFP
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Le parquet de Paris a récemment étendu l'enquête sur l'affaire Bygmalion et les comptes de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 au délit de financement illégal de campagne électorale, a-t-on appris mardi de source judiciaire, confirmant une information de Libération, qui affirme que cet élargissement du spectre de l'enquête fait désormais de Nicolas Sarkozy le principal bénéficiaire du montage

L'information judiciaire, confiée à des juges financiers, avait initialement été ouverte en juin pour faux et usage de faux, abus de confiance et tentative d'escroquerie. Sept personnes ont déjà été mises en examen dans ce dossier, dont quatre anciens cadres de Bygmalion, la principale société prestataire des meetings de Nicolas Sarkozy, et trois anciens cadres de l'UMP, dont l'ancien directeur adjoint de la campagne Jérôme Lavrilleux.

18,5 millions d'euros éludés du compte de campagne

L'enquête vise un système de fausses factures mis en place pour permettre au budget de la campagne de Nicolas Sarkozy de ne pas exploser le plafond autorisé, fixé à 22,5 millions d'euros. Selon les témoignages de plusieurs protagonistes, les fausses factures avaient été émises pour imputer les sommes à l'UMP et non au budget de la campagne.

Selon une évaluation figurant au dossier, pas moins de 18,5 millions d'euros ont été éludés du compte de campagne de Nicolas Sarkozy via ce système de fausses factures. Au bout du compte, le Conseil constitutionnel avait quand même estimé que le plafond avait été dépassé, à quelque 23 millions d'euros, privant l'ancien président du remboursement public. L'UMP avait alors fait appel aux dons des militants pour payer la facture, via le fameux "Sarkothon".

Les enquêteurs tentent notamment de déterminer comment cette vaste fraude a été mise en place, qui en a donné l'ordre et quand ce système a été décidé. Tout comme Jean-François Copé, qui était à l'époque secrétaire général de l'UMP, Nicolas Sarkozy conteste fermement avoir eu la moindre connaissance de ce système.

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