À 51,9% contre 48,1%, les Britanniques se sont prononcés pour une sortie de leur pays de l'Union européenne, entré dans l'ensemble supranational en 1973. Face à ce camouflet, l'UE doit donc prendre des mesures, notamment par le biais de ses différents institutions. Dans la matinée de ce vendredi 24 juin, la Banque Centrale européenne (BCE) devra imiter celle du Royaume-Uni et faire une annonce rassurante aux investisseurs. Avant le vote du Brexit, la BCE avait affirmé qu'elle était "prête" à faire face "à tous les imprévus".
Dans le même temps, les dirigeants des grandes instances européennes, Jean-Claude Juncker, Martin Schulz et Donald Tusk, respectivement à la tête de la Commission européenne, du Parlement européen et du Conseil européen, se rencontrent ce vendredi à 10h30 à Bruxelles, en compagnie du premier ministre néerlandais, Mark Rutte, les Pays-Bas assurant la présidence tournante du Conseil de l'UE (réunion des Etats membres). Ils décideront des nouvelles orientations à donner à l'Union européenne.
Toujours ce vendredi, les pays de l'Union se rencontreront à Luxembourg, par l'intermédiaire des secrétaires d'État aux Affaires européennes, lors d'un Conseil qui doit préparer le sommet européen des 28 et 29 juin. Au préalable, une réunion des ministres des Affaires étrangères socialistes est également programmée dans la matinée à Luxembourg. Le lendemain, ce sera certainement au tour des ministres des Affaires étrangères des six pays fondateurs de l'UE (France, Allemagne, Pays-Bas, Luxembourg, Belgique, Italie) de se rencontrer, en Allemagne cette fois-ci, et comme le rapportent des sources européennes sans confirmation officielle pour le moment.
Le couple franco-allemand, et essentiellement la France, selon plusieurs sources, serait à l'origine d'une initiative conjointe pour redonner une nouvelle perspective à l'UE. François Hollande a d'ores et déjà annoncé qu'il se rendrait "la semaine prochaine" en Allemagne, sous toutefois donner plus de précisions sur son déplacement. Le chef de l'État français, ce jeudi, a prôné une Union européenne capable d'"assurer d'abord sa protection, sa sécurité, sa défense", de se doter d'"institutions plus simples, plus rapides" et de "coopérations renforcées" entre ses États membres désireux d'avancer plus vite.
Les partis politiques se retrouvent, eux, ce vendredi matin au Parlement européen, notamment entre chefs des différents groupes, certainement pour s'entendre sur la convocation d'une session plénière extraordinaire, lundi 27 ou mardi 28 juin. En début de semaine prochaine, également, les 28 commissaires européens se réuniront lundi prochain pour évoquer la mise en oeuvre pratique du Brexit. Ils auront assurément encore l'occasion d'évoquer le sujet le 1er juillet prochain à Bratislava, à l'occasion du début de la présidence tournante de la Slovaquie au Conseil de l'UE.
Justement, comme à chaque fois qu'une présidence de ce type s'achève, et c'est le cas après les 6 mois de la direction du Conseil de l'UE par les Pays-Bas, un sommet européen est déjà prévu les 28 et 29 juin prochains, à Bruxelles. Les 28 chefs d'État ou de gouvernement des 28 membres de l'Union seront donc présents et pourront encore aborder le sujet du Brexit, tout comme celui de la crise migratoire de l'emploi et de l'investissement.
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