"Un sujet pour tous les pays et tous les examens". Au lendemain des premières épreuves du baccalauréat, Benoît Hamon reconnaît être concerné par d'éventuelles fuites des sujets. Le ministre de l'Éducation nationale rappelle toutefois que rien de tel n'a eu lieu pour le moment.
"Il y a eu une information qui faisait état de l'existence d'une fuite dans la nuit : c'est inexact, affirme-t-il. Ce que nous avons eu, ce sont des divulgations avant 9h30". L'Éducation nationale avait demandé à ce que les sujets ne soient pas communiqués avant, afin d'éviter tout risque lié aux retards, notamment dus à la grève de la SNCF.
"La presse a joué le jeu", salue-t-il avant de minimiser l'impact des divulgations qui ont finalement eu lieu. "Objectivement, l'impact des divulgations est faible. Elles auraient aidé des retardataires qui couraient pour rejoindre leur salle", ironise le ministre.
Si l'enquête sur l'auteur des divulgations s'est orientée vers l'auteur d'un compte Twitter, fermé depuis, Benoît Hamon reste serein : "Il ne s'est pas passé quoi que ce soit qui va perturber l'examen".
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