Ce mardi 13 octobre fut marqué par des crispations entre le gouvernement et la CGT. Lors d'une visite aux chantiers navals de Saint-Nazaire, deux représentants de la CGT ont refusé de serrer la main de François Hollande, lui reprochant de ne pas dénoncer "la violence patronale" dans le dossier Air France. "Il n'y a pas de politesse à échanger, mais des actes à avoir" lui a fait valoir Sébastien Benoit. Ce refus, "inhabituel, discourtois et même grossier" est évidemment "délibéré et théâtralisé" pour Alain Duhamel.
Depuis le début, la CGT a manifesté son soutien aux syndicalistes d'Air France et a refusé de condamner les violences physiques, qu'elle oppose à l'argument de la violence sociale. Résultat : l'image de la France est détestable et dissuasive pour les investisseurs étrangers déplore l'éditorialiste qui pointe le sentiment qu'Air France est une grande compagnie aérienne qui refuse les transformations sans lesquelles elle ne pourra survivre.
Pour la CGT, ce n'est pas glorieux
Alain Duhamel
Le président n'a pas été le seul à subir les foudres du syndicat. Ce mardi à Lyon, le ministre de l'Économie Emmanuel Macron a été la cible de moqueries et d'insultes de la part des militants de la CGT. "Ce n'est pas un hasard" remarque Alain Duhamel pour qui il s'agit "d'un autre signe d'offensive de la CGT, qui a décidé d'organiser une sorte de guérilla contre le gouvernement". Cela signifie que le dialogue social de François Hollande est mal parti ainsi que l'unité syndicale, car les syndicats réformistes ne vont en aucun cas accepter un tel comportement.
Attaquer Emmanuel Macron, figure d'une tentative de modernisation de la France, donne un air archaïque à la CGT
Alain Duhamel
Derrière la défense des salariés d'Air France déférés ce mardi pour "violences aggravées", certains ont de réelles arrière-pensées politiques selon l'éditorialiste. Cécile Duflot, Pierre Laurent ou Jean-Luc Mélenchon ont le rêve de constituer une gauche de rupture sur le modèle de Syriza en Grèce ou Podemos en Espagne selon lui. Ils devraient néanmoins se rendre compte que le parti grec a été obligé de céder tandis que l'espagnol est en recul. D'autre part, c'est l'extrême droite qui connaît une ascension en Europe, et non pas l'extrême gauche. Ils se comportent comme s'il voulait que le second tour de 2017 se joue entre la droite et l'extrême droite.
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