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Nicolas Sarkozy est mis en cause dans plusieurs dossiers judiciaires.
Crédit : PHILIPPE WOJAZER POOL AFP
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Nicolas Sarkozy devra répondre de ses actes devant la justice. L'ancien président de la République a été renvoyé en procès par le juge d'instruction en charge de l'affaire Bygmalion, a-t-on appris mardi, pour le dépassement du plafond de dépenses de campagne durant l'élection présidentielle de 2012. Treize autres personnes devront également comparaître devant un tribunal correctionnel. Le magistrat, Serge Tournaire, a donc accédé à la requête du parquet de Paris qui avait requis ce renvoi en septembre dernier.
Nicolas Sarkozy a fait savoir, par le biais de son avocat, son intention d'interjeter appel de son renvoi en procès
L'ex-chef de l'État avait été mis en examen le 16 février 2016 pour "financement illégal de campagne électorale". Il lui est reproché d'avoir sciemment minoré ses comptes qui furent ensuite invalidés par le Conseil constitutionnel, afin de ne pas rendre compte d'une explosion de ses dépenses de campagne et du plafond fixé par la loi à 22,5 millions d'euros.
D'après les enquêteurs, deux experts comptables avaient pourtant alerté dans des notes le candidat d'une dangereuse accumulation des dépenses. Mais il est soupçonné d'avoir tout de même réclamé de nouveaux meetings. Il a néanmoins toujours contesté un dérapage de ses dépenses.
Nicolas Sarkozy n'est cependant pas directement mis en cause dans le volet de la fraude aux fausses factures de Bygmalion, la société de communication dont la filiale Event and Cie organisait la campagne. Les treize autres protagonistes de l'affaire sont ainsi soupçonnés d'avoir participé à la mise en place de ce système visant à imputer à l'UMP environ 15 millions d'euros de dépenses de meetings qui auraient dû figurer dans le budget de campagne du candidat. Parmi eux, d'anciens cadres de l'ex-UMP, comme Eric Cesari, des responsables de la campagne présidentielle, comme son directeur Guillaume Lambert ou Jérôme Lavrilleux, et les responsables de la société de communication Bygmalion, dont la filiale Event and Cie organisait les meetings de la campagne sarkozyste.
C'est la deuxième fois qu'un ancien président de la République est renvoyé en procès sous la Ve République. Jacques Chirac avait été condamné en 2011 à deux ans de prison avec sursis dans l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris.
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