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Un officier de police (illustration)
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Les perquisitions menées par la police en début de semaine - lundi 26 mai - chez Bygmalion et sa filiale Event&Cie auraient porté leurs fruits, selon Le Journal du dimanche daté du 1er juin 2014.
Les enquêteurs auraient découvert en début de semaine des documents qui valideraient la thèse d'une double comptabilité. Ils confirmeraient la facturation litigieuse à l'UMP de plusieurs meetings de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 2012.
C'est la filiale de Bygmalion, Event&Cie - agence spécialisée dans l’événementiel pour les politiques - qui a organisé la majorité des 42 meetings de Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle. À sa tête on trouve Bastien Millot, un intime de Jérôme Lavrilleux, ancien directeur adjoint de la campagne de Sarkozy - et un fidèle de Jean-François Copé.
"On n'a facturé officiellement qu'environ 5 millions d'euros et le surplus de 14 millions d'euros a été facturé à l'UMP via notamment des factures fictives", explique au JDD un cadre de Bygmalion qui préfère conserver l'anonymat mais qui se dit prêt à témoigner devant la justice au moment voulu.
"L'UMP nous a donné des dates et des noms de participants à des réunions censées être réelles pour nous permettre de faire les fausses factures, poursuit le cadre de Bygmalion. Le but était bien de maquiller les comptes de campagne."
Bilan : selon ce cadre de la société le dépassement des comptes couvert pas ce système serait de l'ordre de 11 millions d'euros. Alors que rappelons-le, le montant final autorisé pour les candidats est de 22,5 millions d'euros.
Début avril, Bygmalion aurait tiré la sonnette d'alarme n'ayant plus assez d'argent pour organiser les meetings plutôt dispendieux du candidat Sarkozy et c'est à ce moment là que le système de double facturation - proposé par l'UMP - aurait été mis en place par Bygmalion. Le prix d'un meeting, selon les chiffres du JDD, varie entre 250.000 euros pour les "petits meetings" et 3 millions d'euros pour celui de Villepinte.
L'enquête judiciaire - lancée en mars dernier - devra déterminer qui est responsable de quoi à partir de là. "Lavrilleux était notre interlocuteur principal, même si ce n'était pas le seul", assure-t-on chez Bygmalion. Pour l'instant, et Nicolas Sarkozy, et Jean-François Copé assurent n'avoir jamais été au courant de rien.
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