Premier candidat à s'exprimer sur le plateau de France 2, jeudi 20 avril, Jean-Luc Mélenchon est arrivé avec un objet pour l'Élysée et une anaphore. Le candidat de la France insoumise a expliqué que l'objet qu'il souhaitait mettre dans le bureau du président serait un réveil. Un peu sur le modèle de François Hollande avec son désormais célèbre "Moi, président", Jean-Luc Mélenchon a martelé, avec son réveil pour témoin, qu'"il est temps". "Il est temps de prendre en compte le réchauffement climatique. Il est temps de sortir du nucléaire. Il est temps de répartir la richesse. Il est temps de sortir de la monarchie présidentielle", a-t-il expliqué à Léa Salamé et David Pujadas sur France 2.
Outre l'objet pour l'Élysée, l'émission offre comme séquence au candidat une carte blanche. Jean-Luc Mélenchon a choisi de développer son argumentaire sur la VIème République, sa mesure concernant "la fin du règne de la caste". "Je pense qu'il faut qu'on convoque une assemblée constituante où le peuple redéfinira les enjeux politiques. On convoque la constituante, ils prennent le temps qu'il faut, commençait Jean-Luc Mélenchon. Une partie des personnes seront tirées au sort. Cette idée est pour que cela ne soit pas entièrement le résultat d'un 'vote normal' (...) Il ne faut pas croire que les Français sont une bande d'agités. Ils veulent la stabilité des institutions et pouvoir intervenir (...) Le pouvoir sera fort, si le peuple y consent". "Je pense que la force vient de l'intelligence collective. Un chef d'État, un maire qui ne parlerait avec personne... Ce n'est pas un élu du peuple, a-t-il poursuivi. Faites confiance à l'intelligence des gens, à l'intelligence collective".
Sur la Russie, il explique qu'il ne connaît "ni maître, ni ennemi". "Je suis pour une France indépendante, qui soit championne du monde de la paix. Je suis hostile aux G8 et G20 qui sont des petits clubs de riches (...) Je n'ai jamais proposé une conférence pour rediscuter les frontières de l'Europe (...) Il n'y a pas d'Europe sans la France". Sur les questions diplomatique, Jean-Luc Mélenchon s'est fait l'héritier de de Gaulle et de Mitterrand en prônant une indépendance et une singularité de la voix de la France sur la scène internationale, notamment en se désengageant d'organisations comme l'OTAN.
La séquence s'est terminée avec une réaction à une photo de Jean-Luc Mélenchon, plus jeune, en compagnie de François Mitterrand. Une question : s'il n'avait pas choisi la politique quelle carrière aurait-il embrassé ? "J'ai énervé beaucoup de monde et agacé plus d'une fois le président Mitterrand. Je l'aimais beaucoup et j'essaye de mettre mes pas dans les siens", a répondu Jean-Luc Mélenchon dans une pirouette avant de remercier ses proches et ceux qui l'entourent dans son combat politique. "J'ai beaucoup de gratitude à l'égard des personnes qui se sont manifestées. Je remercie mes équipes".
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