En Direct
1 min de lecture
Trèbes : "Le risque de piégeage justifiait une grande prise de précautions", selon un ex-GIGN
Selon les informations du "Parisien", 10 minutes se sont écoulées entre le signal lancé par Arnaud Beltrame et l'assaut du GIGN. Pourtant, il ne s'agit pas d'un "dysfonctionnement" selon Frédéric Gallois, ex-commandant du GIGN.
Les forces de l'ordre en dehors du Super U de Trèbes le 23 mars 2018
Crédit : PASCAL PAVANI / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
Dix minutes avant d'intervenir, est-ce trop long ? Selon les informations du Parisien c'est le temps qu'a mis le GIGN avant son assaut lors de l'attentat de Trèbes (Aude) le 23 mai dernier, alors que trois coups de feu venaient d'être tirés et qu'Arnaud Beltrame avait donné le signal.
"Cela peut paraître long", reconnaît Frédéric Gallois, ex-commandant du GIGN au micro de RTL. Mais selon lui cela ne relève pas d'un dysfonctionnement. Des échanges de coups de feu ayant eu lieu juste avant, les équipes d'interventions n'ont pas été spécialement alertées.
Ces détonations ne laissaient pas "penser que c'était une justification véritablement pour lancer l'assaut à ce moment-là", explique Frédéric Gallois. Cela aurait pu selon lui, "se retourner contre l'otage". "Le fait qu'il y avait le risque de piégeage justifiait une grande prise de précautions", justifie-t-il.
- Attentats dans l'Aude : le Super U de Trèbes rouvre ses portes
- Après l'attaque de Trèbes, le président de Système U Serge Papin s'exprime sur RTL
- Attaques dans l'Aude : la caissière du Super U, encore choquée, reste cloîtrée chez elle
- Attaques dans l'Aude : le gouvernement taxé de laxisme par l'opposition
- Attaques dans l'Aude : comment Radouane Lakdim a préparé l'attentat