Un patrouilleur français sauve 217 naufragés près des côtes libyennes

Le patrouilleur de haute mer de la Marine nationale, envoyé pour renforcer le dispositif de surveillance mis en place en Méditerranée, a sauvé des naufragés qui étaient à bord de trois embarcations.

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Crédit : GUARDIA COSTIERA / AFP

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Au nord des côtes libyennes, 217 naufragés qui étaient à bord de trois embarcations ont été sauvés par le patrouilleur de haute mer "Commandant Birot" de la Marine nationale, a fait savoir la préfecture maritime de la Méditerranée basée à Toulon, samedi 2 mai. Les personnes en difficulté étaient tous des hommes. Deux passeurs présumés ont également été interceptés. Ils seront "remis aux autorités italiennes", tout comme les naufragés.

Le patrouilleur français avait envoyé pour renforcer le dispositif de surveillance Triton mis en place en Méditerranée par l'Union Européenne. Le ministère de la Défense avait d'ailleurs annoncé son départ mardi. Le navire "Commandant Birot", qui avait embarqué du matériel médical et sanitaire, a ainsi "porté secours à plusieurs dizaines de naufragés" qui ont été pris en charge par "le médecin et les infirmiers militaires français à bord", indique le communiqué de la préfecture.

D'autres embarcations secourues par l'Italie

Par ailleurs, les gardes-côtes italiens ont annoncé avoir coordonné le secours d'au moins six embarcations de migrants samedi matin en Méditerranée, alors que d'autres opérations étaient encore en cours. Les opérations de la matinée ont été menées par les gardes-côtes et des navires militaires italiens ou engagés dans le dispositif Frontex. Dans la soirée du 2 mai, ils n'étaient pas encore en mesure de donner une évaluation du nombre de personnes secourues dans la journée mais évoqué "une journée très chargée".

Vendredi 1er mai, ils avaient secouru 220 migrants originaires d'Afrique sub-saharienne, qui se trouvaient à bord de deux embarcations en difficulté dans les eaux libyennes et qui ont débarqué samedi matin sur l'île de Lampedusa.

L'opération Triton, coordonnée par Frontex, l'agence européenne pour la surveillance des frontières, a été lancée en novembre 2014 pour aider l'Italie à contrôler ses frontières maritimes et récupérer les migrants sur des embarcations en perdition. Le 23 avril, le dispositif avait été renforcé et prolongé jusqu'à la fin 2015 par la Commission européenne "face à la tragédie de la situation humanitaire en Méditerranée" et pour "éviter toute nouvelle perte de vies humaines", avait expliqué le ministère de la Défense mardi 28 avril. Le nouveau budget de Triton est ainsi passé à 18 millions d'euros.