Twitter : après les critiques, le réseau social va durcir ses règles face aux terroristes

Twitter a déclaré mardi que des mesures seraient prises pour endiguer "les comportements violents et les propos haineux" sur sa plateforme.

Une interface du réseau social Twitter (illustration)

Crédit : AFP / DAMIEN MEYER

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Après les attentats de Paris et l'attaque terroriste de San Bernardino, en Californie, plusieurs pays, dont les États-Unis en tête de file, ont pointé du doigt le rôle crucial des réseaux sociaux à la fois dans l'organisation des groupes terroristes mais également au niveau de la gestion des propos tenus en réaction aux tragiques événements. Les dirigeants, américains et européens, ont à ce sujet appelé les réseaux sociaux à faire plus d'efforts face aux utilisateurs qui projetteraient de mener des attaques.

C'est dans cette optique que Twitter a fait savoir mardi 29 décembre que des mesures seraient prises pour endiguer "les comportements violents et les propos haineux" relayés sur sa plateforme. "Protéger les gens face aux insultes et au harcèlement est quelque chose de vital pour qu'ils puissent s'exprimer librement sur Twitter", a ainsi fait savoir Megan Cristina, responsable de la sécurité en ligne du réseau social.

De nouvelles règles entrées en vigueur

Pour ce faire, de nouvelles règles ont donc été mises en place avec effet immédiat. Ces règles expliquent par exemple que les utilisateurs "ne doivent pas proférer de menaces ni inciter quiconque à la violence, ce qui inclut les menaces terroristes et l'apologie du terrorisme". Le spectre est néanmoins plus large, puisqu'il concerne toutes formes de menaces et de discriminations. Les internautes "ne doivent pas directement attaquer ni menacer d'autres personnes, ni inciter à la violence envers elles sur la base des critères suivants : race, origine ethnique, nationalité, orientation sexuelle, sexe, identité sexuelle, appartenance religieuse, âge, handicap ou maladie", précisent-elles également.

Face à l'impact des réseaux sociaux, en France, le gouvernement a pris des mesures d'urgence permettant la fermeture de sites ou de comptes encourageant des activités terroristes. De son côté, la Commission européenne a appelé à plus de dialogue avec les responsables des principaux réseaux sociaux.

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