Trump et les 273 personnes, choses et lieux qu'il a insultés en un an sur Twitter

Le New York Times s'est penché sur un an d'insultes du candidat républicain à la Maison Blanche.

Donald Trump

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Vous n'en finirez jamais de dérouler la liste colossale des insultes de Donald Trump qu'a répertorié le New York Times. Candidats à la présidentielle, journalistes, célébrités, émissions de télé, entreprises, organes de presse, pays (sans oublier le sien) et même une chanson, tous ont eu le droit aux mots doux de Donald Trump sur Twitter.

Le quotidien américain assure qu'après avoir scruté les 4.000 tweets du milliardaire depuis l'annonce de sa candidature en juin 2015, la liste des 273 personnes, lieux ou choses qu'il a insulté est complète et vérifiée : "Ces commentaires ne sont pas des pensées privées, ils ne sont pas le résultat d'une caméra cachée embarrassante, d'un commentaire en off ou un document de presse. Ils sont des déclarations publiques faites par Donald Trump à ses 5,9 millions d'adeptes sur Twitter", précise le New York Times..

Hillary en tête

Comme on pouvait s'y attendre, c'est son adversaire dans la course à la présidentielle, Hillary Clinton, qui récolte le plus d'insultes sur une année. "Escroc", "incompétente", "lâche", "sans talent", la candidate démocrate n'est pas en reste. Tout comme la plupart des candidats pendant la campagne des primaires, ce qui a d'ailleurs conduit une bonne partie d'entre eux à afficher publiquement leur intention de voter pour le camp démocrate.

Ironie du sort, le New York Times caracole en tête parmi la vingtaine des organes de presse insultés par Donald Trump. Au même rang que CNN, Politico et même Fox News.

"La France n'est plus la France"

Quelques pays du monde n'ont pas échappé au lot d'insultes que diffuse Donald Trump sur son compte Twitter. Les britanniques par exemple "essaient difficilement de camoufler leur problème massif avec les musulmans" ; la Chine est tout simplement "terrible !", les Allemands vont eux "connaître des attaques massives du fait d'autoriser les migrants d'entrer dans leur pays" ou encore le Mexique qui laisse "les tueurs, les trafiquants et les règlements de compte" aux États-Unis, alors que eux : "Ils ont l'argent !". Cette provocation a d'ailleurs provoqué un incident diplomatique avec Mexico.

Et la France alors ? Le New York Times s'étant appuyé uniquement sur les tweets de Trump, ils n'ont donc pas relevé les déclarations à l'encontre des Français, notamment celles après les attaques qui ont frappé notre pays cet été à Nice et à Saint-Étienne-du-Rouvray : "C'est catastrophique. Plus personne ne va en France. Vous avez vu ce qui est arrivé à Nice et au prêtre qui était un homme formidable. La France n'est plus la France", avait déclaré Donald Trump.

Des cibles inclassables

Le journal américain explique que la liste comprend aussi des insultes qui ne rentrent pas facilement dans une catégorie précise. Notamment celle envers la chanson de Neil Young, Rockin' in a free world. Le chanteur a demandé à Donald Trump de ne plus jouer ce morceau lors de ses meetings. Dans un tweet laconique, le milliardaire avait répliqué que de toute façon il ne l'aimait pas.

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