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Syrie : "Trump corrige une des rares erreurs d'Obama", dit Hubert Védrine

LE GRAND JURY - L'ancien ministre des Affaires étrangères revient sur la frappe américaine qui a visé une base militaire du régime de Bachar al-Assad, le 7 avril dernier.

Hubert Védrine invité du Grand Jury, le 16 avril
Crédit : RTL Frédéric Bukajlo / SIPA PRESS
Hubert Védrine était l'invité du Grand Jury, dimanche 16 avril 2017
00:49:06
Syrie : "Trump corrige une des rares erreurs d'Obama", dit Hubert Védrine
00:48:58
Eléanor Douet
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La tension mondiale s'accentue depuis plusieurs semaines. Notamment entre trois pays qui semblent déterminer à montrer leurs muscles sur la scène internationale : la Russie, les États-Unis et la Corée du Nord. Donald Trump et Vladimir Poutine, qui avaient affiché une certaine proximité après l'élection de l'Américain, s'opposent sur la question syrienne. La tension s'est accentuée le 7 avril dernier quand Donald Trump a ordonné des frappes sur une base aérienne du régime syrien. Un bombardement décidé par le président américain après les soupçons d'attaque chimique sur la petite ville rebelle de Khan Cheikhoun, imputée à l’armée de Bachar al-Assad, qui a fait 87 victimes.

"Dans l'affaire de Syrie, je pense que ce qu'a fait Trump est ponctuellement très bien. Il corrige une des très rares erreurs d'Obama", estime Hubert Védrine. L'ancien ministre des Affaires étrangères de Jacques Chirac rappelle que Barack Obama avait, en 2013, fait de l'utilisation des armes chimiques une ligne rouge à ne pas franchir, avant de finalement renoncer à intervenir en Syrie.

Donald Trump n'a jamais été isolationniste

Hubert Védrine

Pour certains observateurs, cette position a permis à Vladimir Poutine de se sentir tout-puissant dans ce dossier syrien. Il est donc important, pour Hubert Védrine qu'un chef d'État prenne "ponctuellement" la décision d'agir en Syrie, comme l'a fait Donald Trump. "Ça dépend de la suite, mais dès lors que Trump frappe après l'usage de l'arme chimique, ça veut dire que tous les autres acteurs se disent : 'il faut faire attention, on a affaire à un dingo'". Une situation que l'ancien ministre des Affaires étrangères juge "mieux que l'inverse". 

Avant cette frappe sur une base syrienne, Donald Trump était qualifié d'isolationniste, ce que contredit Hubert Védrine. "Il n'a jamais été isolationniste. Même dans les discours, il voulait augmenter le budget de la défense. Il veut s'occuper de l'Amérique en priorité, ce n'est absolument pas incompatible avec le fait qu'il dise : 'c'est absolument dégueulasse ce gazage'", explique Hubert Védrine. 

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