Sotchi : Tinder, appli de rencontres amoureuses, cartonne aux jeux

Sea, sex and snow à Sotchi. Comme tout évènement de grande ampleur, les Jeux olympiques de Sotchi comportent leur lot de médailles... et de rencontres. De nombreux sportifs s'amusent notamment avec une application pour téléphones portables, Tinder, et parlent ouvertement de la drague à Sotchi.

"Comme l’explique la snowboardeuse américaine Jamie Anderson dans le magazine US Weekly, l’application la plus populaire s’appelle Tinder", rapporte France 24. "Tinder au village olympique, c’est une autre dimension. Dans le village de montagne, il n’y a que des athlètes, c’est marrant ! Il y a tellement de beaux mecs !", commente l'athlète.

À gauche, on élimine, à droite, on valide le profil

Lancée fin 2012 par un jeune Américain, cette application de rencontres mise sur la drague de proximité : en un coup d’œil, la sanction est immédiate. Derrière son téléphone, l'utilisateur sélectionne les photos des célibataires inscrits sur Tinder à 2 kilomètres à la ronde. Si l'attraction est réciproque, l'application ouvre une fenêtre de tchat.

"Une autre snowboardeuse, la Néo-Zélandaise Rebecca Torr, a indiqué sur son compte Twitter qu’elle allait utiliser ce système à Sotchi pour trouver l’amour. Avec humour, la sportive a indiqué qu’elle était déçue de voir que l’équipe de bobsleigh de la Jamaïque n’était pas présente sur Tinder", raconte France 24.

Pas de tolérance pour le flirt homosexuel

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Certains, au contraire, trouvent ce petit jeu du chat et de la souris "trop distrayant". L'Américaine Jamie Anderson avoue ainsi avoir supprimé son compte pour se concentrer sur les Jeux olympiques.

"Les rencontres homosexuelles sont en revanche beaucoup plus compliquées à Sotchi. D’après Ibtimes, Hunters, une version russe de Tinder pour la communauté gay, a été piratée et mise hors service. Les utilisateurs ont reçu un message les informant qu’ils risquaient d’être arrêtés pour propagande homosexuelle", précise France 24.