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Royaume-Uni : David Cameron veut autoriser les femmes soldats à combattre en première ligne dès 2016

Au Royaume-Uni, les femmes représentent environ 10% des forces armées.

Le Premier ministre britannique David Cameron à Bruxelles le 20 mars 2015.

Crédit : THIERRY CHARLIER / AFP

La rédaction numérique de RTL & AFP

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L'armée ouvre aux femmes toutes ses unités de combats. Le Premier ministre conservateur David Cameron a annoncé dimanche 20 décembre qu'il voulait autoriser les femmes soldats à combattre en première ligne dès l'année prochaine. 

"Le ministre de la Défense (Michael Fallon) et moi-même sommes d'accord pour que tous les postes dans nos forces armées soient ouverts aux femmes en 2016", a-t-il déclaré au journal The Sunday Telegraph. "Nous avons déjà levé un certain nombre de barrières dans nos forces armées, avec des femmes sous-mariniers et des femmes atteignant les postes les plus élevés dans tous les services", a-t-il ajouté. "Nous devons finir le travail l'année prochaine et ouvrir les postes de combat au sol aux femmes."

Ces déclarations interviennent alors que l'armée américaine a fait sauter au début du mois ses derniers bastions masculins, ouvrant aux femmes tous les postes dans les unités de combats, y compris l'infanterie et les forces spéciales. Au Royaume-Uni, les femmes représentent environ 10% des forces armées. 

Nous donnons une chance à tout le monde de concourir pour un poste militaire.

Michael Fallon, ministre de la Défense britannique

Michael Fallon a souligné que "l'efficacité au combat demeure primordiale", tout "en veillant à ce que les capacités, et non le genre, déterminent qui réussit". "Nous donnons une chance à tout le monde de concourir pour un poste militaire". Pour l'instant, elles sont autorisées à opérer sur le front, mais pas à participer à des missions au contact avec l'ennemi, ce qui les exclut de fait de l'infanterie et de toutes les unités qui pourraient les exposer à des situations de combat rapproché. 

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Un rapport officiel publié il y a un an n'avait relevé "aucune preuve convaincante" justifiant une telle interdiction, mais demandait des recherches supplémentaires sur les "exigences physiologiques" de ces postes, qui devraient être terminées mi-2016.

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