Les cinq candidats à la primaire démocrate pour la présidentielle américaine en 2016 ont débattu pendant deux heures à Las Vegas, mardi 13 octobre. Un débat suivi de près par le favori du camp d'en face, Donald Trump, qui a commenté en direct sur Twitter tout le débat.
Le débat a principalement tourné autour des positions de la favorite Hillary Clinton. La candidate pouvait en tout cas compter sur le soutien de son mari Bill, qui a fièrement fait savoir qu'il regardait son épouse depuis Las Vegas.
Tôt dans le débat, le modérateur Anderson Cooper appuie sur le point faible d'Hillary Clinton : sa réputation à changer de positions en fonction de l'opinion publique. "Êtes-vous prête à dire n'importe quoi pour être élue?"
Êtes-vous prête à dire n'importe quoi pour être élue?
Anderson Cooper à Hillary Clinton
Habituée à cette critique, la démocrate répond qu'elle a toujours défendu les mêmes valeurs. Mais, dit-elle, "comme la plupart des êtres humains, y compris les candidats aux élections, c'est vrai que j'absorbe de nouvelles informations. J'observe ce qui se passe dans le monde".
Un socialiste se trouvait sur la scène du débat, le sénateur Bernie Sanders. Un fait suffisamment inhabituel au pays du capitalisme pour être relevé pendant le débat. "Me considéré-je comme membre du processus capitaliste de casino ? Non", a-t-il évacué. Hillary Clinton, elle, s'est donné comme mission de "sauver le capitalisme de lui-même".
Le candidat est très apprécié outre-Atlantique, malgré cette étiquette socialiste. L'acteur Mark Ruffalo l'a d'ailleurs félicité dans un tweet, en vantant son côté "vrai" et "sans artifice".
La saga de la messagerie privée d'Hillary Clinton, préférée à un compte officiel lorsqu'elle était secrétaire d'État malgré les consignes officielles, a également fait une apparition dans le débat... pour être immédiatement rejetée comme une polémique artificielle par la plupart de ses rivaux.
"Ça suffit les emails !", a répondu Bernie Sanders au journaliste qui l'interrogeait à ce sujet. Hillary Clinton semblait ravie de recevoir le soutien de son plus dangereux adversaire.
Mais dans l'autre camp, Donald Trump, favori des Républicains, n'a pas pu s'empêcher de commenter ce choix de la candidate comme une "mauvaise décision" et de se moquer du fait qu'elle n'arrive pas, selon lui, "à défendre ses mauvais choix".
Selon Facebook, ce fut le moment du débat le plus discuté sur le réseau social.
Les candidats ont évoqué le Moyen-Orient, l'Iran, la Russie... et la Scandinavie, citée en exemple par Bernie Sanders pour sa politique de congés maternité et d'assurance-maladie. "Nous ne sommes pas le Danemark", a répondu l'ex-secrétaire d'État : "J'adore le Danemark. Nous sommes les États-Unis d'Amérique et notre travail est de limiter les excès du capitalisme".
Fidèle au format parfois simpliste des débats télévisés, CNN a demandé aux cinq candidats de citer les ennemis qu'ils se sont fait au cours de leur carrière et dont ils sont le plus fiers. "L'industrie du charbon", pour l'ex-sénateur et gouverneur Lincoln Chafee. Le lobby des armes, la National Rifle Association (NRA), pour l'ex-gouverneur Martin O'Malley. Pour Jim Webb, ancien soldat américain, ce fut le soldat vietnamien qui lui lança une grenade. Bernie Sanders a répondu Wall Street et l'industrie pharmaceutique.
Mais Hillary Clinton s'est fait applaudir en énumérant une liste d'ennemis proportionnelle à sa longue carrière politique : "Outre la NRA, les assureurs santé, les compagnies pharmaceutiques, les Iraniens... Probablement les Républicains".
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