"D'abord, on se moque. On s'attache aux apparences, aux ridicules, aux excès. Le mélange de Las Vegas et de Disneyland, de machines à sous et de Mickey", fait remarquer Éric Zemmour. Il ajoute que cela fait "belle lurette que les Français ont pris l'habitude de rire des Américains pour mieux oublier qu'ils nous dirigent". À ses yeux, "cette primaire américaine de 2015 est notre présidentielle de demain. Leurs vaincus seront nos vaincus, leurs vainqueurs seront nos vainqueurs". Il moque Jeb Bush, "encore plus mauvais que son frère", et Hillary Clinton, "la reine de la langue de bois".
Le journaliste met l'accent sur le fait que cette "folle primaire" a surtout permis l'émergence de deux personnages que personne n'attendait : "À gauche, Bernie Sanders, qui ressemble à un prof d'université. À droite, la révélation s'appelle Donald Trump, le milliardaire qui se croit toujours dans une émission de télé-réalité".
Le démocrate n'est pas assez connu, le républicain l'est trop
Éric Zemmour
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