Alors que Charlotte est au cœur de l’actualité ici, il est intéressant attentivement comment Donald Trump se positionne. Après voir plutôt pris la défense de la police, après la première nuit d’émeute, quand Hillary Clinton dénonçait des bavures "insupportables" contre les hommes noirs, Donald Trump a tenté apparaître plus rassembleur après la deuxième nuit d’émeutes.Ce chaos donne selon lui une mauvaise image des États-Unis, "pays blessé", il faut que chacun fasse un pas vers l’autre, se mette à la place de l’autre, demande solennellement Donald Trump. Pourquoi le milliardaire est-il si mesuré ? Est-ce parce que le candidat, majoritairement soutenu par les Blancs, a besoin de rattraper un peu de son retard dans l’électorat noir pour espérer faire basculer des états comme l’Ohio et la Pennsylvanie ?
Oui, mais alors, pourquoi, quelques heures plus tôt, a-t-il défendu la pratique du stop-an-frisa, des contrôles dans la rue avec fouilles, qui a permis à son ami et soutien Rudy Giuliani de faire baisser la criminalité à New York, mais qui a depuis été interdite car déclarée inconstitutionnelle par un juge fédéral, car c’était un "profilage racial" de fait, donc un délit de faciès. Faire l’éloge de cette pratique, vécue par beaucoup de Noirs américains comme un symbole de discrimination raciale, c’est perdre des voix de la communauté noire… au moment où il tente de la rassurer.
Alors pourquoi ? Et si Donald Trump jouait un coup de billard à trois bandes ? Ce n’est pas l’électorat noir que tente de séduire Donald Trump en adoptant un ton mesuré sur Charlotte, mais l’électorat blanc modéré, où il pense avoir davantage de réserves de voix, mais qui hésite à voter pour un candidat jugé raciste par beaucoup.
Hillary Clinton a disparu à nouveau. Pas de meeting, pas de déplacement, elle reste enfermée chez elle. Mais pas de rechute de sa pneumonie : elle se prépare (on peut même dire qu’elle bachote) avant le grand débat de lundi.
La campagne américaine se joue beaucoup dans les écrans de pub à la télévision, c’est pour cela que les candidats s’épuisent à collecter autant d’argent. Petit chiffre intéressant calculé par Politico : Hillary Clinton a dépensé 7 fois plus que Donald Trump pour des achats d’espace. Dans une campagne normale, ce serait le signe que la Maison Blanche est ingagnable. Pourtant ça ne l’empêche pas d’être coude-à-coude avec elle.
Curieuse interview de Hillary Clinton à l’acteur Zack Galifianakis pour le site humoristique Funny or Die. Il revient sur son expérience comme "secrétaire" d’État d’Obama, en lui demandant combien de mots peut-elle taper à la minute, et comment le Président aime son café. Elle ne semble pas beaucoup rire, dit qu’elle regrette d’avoir accepté cette interview, mais est ce que cela fait partie du sketch ?
Dans la matinale de la chaîne britannique ITV, le dalaï-lama imite Donald Trump. Et cela amuse le présentateur de l'émission.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte