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Donald Trump a durci le ton contre ses opposants au sein du parti républicain le 15 mars.
Crédit : SIPANY/SIPA
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Donald Trump a prédit des "émeutes" si le parti républicain devait s'opposer par des machinations à son investiture pendant un meeting le 16 mars, jouant la surenchère face à ceux dans son camp qui entendent lui faire barrage au prix d'une convention houleuse cet été. Hillary Clinton se prépare pourtant à un duel contre Donald Trump à l'élection présidentielle américaine de novembre, chacun des deux candidats ayant fortement consolidé sa position pour l'investiture aux conventions de juillet après les scrutins du 15 mars.
"Je pense que vous auriez des émeutes, je représente un nombre énorme... des millions de gens", a déclaré le milliardaire sur la chaîne CNN, estimant qu'il devait obtenir l'investiture même s'il lui manquait quelques délégués pour obtenir la majorité absolue des 1.237 délégués requise par le règlement du parti. Les électeurs qui votent Trump sont "des gens qui n'ont jamais voté, qui ne croient pas au système ou n'aiment pas les candidats" et "si vous privez ces gens de leur droit de vote et vous leur dîtes 'désolé, il vous manque 100 voix' alors qu'il en manque 500 au candidat suivant, vous allez avoir des problèmes", a expliqué Donald Trump.
Donald Trump mène largement la course à l'investiture mais son populisme dérange au sein du parti républicain et certains évoquent des scénarios alternatifs pour l'écarter, quitte à changer la règle du jeu. Lors des cinq primaires de mardi, l'homme d'affaires a triomphé en Floride, dans l'Illinois et la Caroline du Nord, mais il a dû concéder l'Ohio à son gouverneur, John Kasich. Les résultats dans un cinquième Etat, le Missouri, le donnaient premier à 0,2% des voix près, devant le sénateur du Texas Ted Cruz, mais les autorités n'ont pas certifié le scrutin, dans l'attente d'un éventuel recours en raison du très faible écart.
Le suspense des prochains mois concernera la capacité de Donald Trump à atteindre cette fameuse majorité absolue de délégués requise, et remet à l'ordre du jour d'obscurs scénarios qui permettraient à l'appareil du parti de faire gagner un candidat moins bien loti en termes de délégués. "Si Trump dispose de centaines de délégués de plus que son adversaire (...), il sera extrêmement difficile de lui refuser l'investiture. Et même, tenter de le faire serait garantir un fiasco historique à Cleveland", où se tiendra la convention du parti, souligne le politologue Larry Sabato.
Ils ne sont plus que deux républicains à défier Donald Trump: Ted Cruz et John Kasich, après l'abandon du sénateur de Floride Marco Rubio, battu à domicile. Le favori a privé ses rivaux d'une tribune en annonçant son boycott du débat télévisé qui était prévu lundi 21 mars à Salt Lake City, sur Fox News, qui a donc annulé l'émission.
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