Devant "la situation en Ukraine" jugée "grave", François Hollande a constaté que, malgré la perspective d'un cessez-le-feu qui reste à confirmer et à être mis en oeuvre, les conditions pour que la France autorise la livraison du premier BPC (Bâtiment de projection et de commandement, ndlr) ne sont pas à ce jour réunies", a déclaré la présidence de la République ce mercredi 3 septembre à l'issue d'un Conseil de défense.
"Les actions menées récemment par la Russie dans l'est de l'Ukraine contreviennent aux fondements de la sécurité en Europe", fait valoir l'Élysée à la veille d'un sommet de l'Otan au Pays de Galles.
"La décision a été prise en début de semaine. Le contrat est suspendu jusqu'en novembre. C'est à cette date que l'on verra s'il y a des conséquences financières", a précisé cette source, ajoutant que celles-ci "pourraient nous coûter 1 milliard d'euros".
Les États-Unis avaient une nouvelle fois dénoncé ce mercredi la vente par la France de navires de guerre à la Russie, au moment où les Européens s'apprêtent à renforcer leurs sanctions contre Moscou, accusée de participer directement aux combats dans l'est de l'Ukraine.
La livraison du Mistral a été vivement critiquée aussi en Europe, par la Grande-Bretagne et la Lituanie notamment. Le contrat avec la Russie, portant sur deux porte-hélicoptères, a été signé en 2011 pour 1,2 milliard d'euros. Le premier navire devait être livré en octobre, une échéance que beaucoup jugent aujourd'hui intenable compte tenu de l'aggravation de la crise ukrainienne.
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