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Otages japonais de l'EI : l'ultimatum passé, aucune nouvelle

Alors que l'ultimatum imposé au Japon pour sauver ses deux ressortirssants est dépassé, aucune nouvelle ne filtre.

Un membre présumé de l'État Islamique en Irak et au Levant, sur une photo diffusée par le compte twitter jihadiste Al-Baraka News, le 11 juin 2014
Crédit : AFP PHOTO / HO / ALBARAKA NEWS
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Le gouvernement japonais continuait d'activer tous les canaux ce samedi 24 janvier afin de sauver ses deux otages aux mains du groupe Etat islamique (EI), les experts l'invitant à tenter d'établir le contact via les relations tissées dans la région, notamment avec la Turquie.

"Il n'y a pas vraiment de progrès", déclarait aux médias japonais un responsable du gouvernement dans la matinée, près de 24 heures après la fin présumée de l'ultimatum de 72 heures posé mardi par les jihadistes.

Dans une vidéo, que les connaisseurs estiment "trafiquée" à cause notamment d'ombres divergentes et autres incohérences, un membre de l'EI a menacé en anglais de tuer les deux Japonais Haruna Yukawa et Kenji Goto si 200 millions de dollars ne leur étaient pas versés dans le délai imparti. Toutefois, selon le gouvernement, "aucun message" n'est ensuite venu des ravisseurs.

"Pas de réponse" des jihadistes

Même si aucune avancée concrète n'est apparue ces dernières heures, un conseiller du Premier ministre avait cependant déclaré vendredi : "ce n'est pas qu'il n'y ait pas de réaction de façon indirecte, mais nous n'avons pas de réponse" des jihadistes eux-mêmes.

Le gouvernement, qui subit aussi la pression des dirigeants étrangers pour ne rien lâcher, a réaffirmé sa position de "ne pas céder aux menaces terroristes", ainsi que son engagement "à les combattre avec la communauté internationale", même si le Japon ne peut fournir que des soutiens non militaires, du fait de l'interdiction constitutionnelle de passer à l'offensive.

L'exécutif a démenti des rumeurs selon lesquelles aurait été évoquée la possibilité théorique d'intervenir dans de tels cas en vertu d'une nouvelle interprétation de la loi fondamentale autorisant, au nom de la défense collective, le Japon à dépêcher des soldats sur le terrain pour aider un allié attaqué ou sauver des compatriotes.

L'ex-otage Nicolas Hénin pourrait aider

Pour le moment, l'entourage du Premier ministre Shinzo Abe souligne que l'heure est surtout à "accumuler des informations avec l'aide des autres pays afin de faire libérer au plus vite les deux Japonais".

Les chaînes japonaises de télévision sollicitent aussi l'ex-otage français Nicolas Hénin, journaliste qui leur a déclaré "supposer que la faction qui retient les deux Japonais est sans doute la même que celle qui l'avait enlevé et détenu" pendant dix mois avant sa libération en avril dernier.

Et les journaux d'indiquer que l'expérience de la France en la matière peut aussi être utile. Laurent Fabius a d'ailleurs été rapidement appelé par son homologue nippon pour demander la coopération de la diplomatie hexagonale.

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