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Le cerveau du tueur de Las Vegas va être étudié de très près

Si l'autopsie du cerveau de Stephen Paddock n'a rien montré d'anormal, une série d'examens plus poussés vont être menés à l'université de Stanford.

Un policier le 1er octobre à Las Vegas où un homme a tiré sur la foule, faisant plus de 20 morts.
Crédit : Ethan Miller / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Christophe Guirard
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Stephen Paddock a tué 58 personnes et fait plus de 500 blessés le 1er octobre dernier en ouvrant le feu sur la foule assistant à un concert à Las Vegas (Nevada). Les motivations de l'homme de 64 ans, qui s'est donné la mort avant que les forces de police puissent l'interpeller, restent inconnues. Alors qu'une autopsie a eu lieu, ne révélant aucune anomalie, le cerveau du meurtrier va être envoyé pour un mois à la prestigieuse université de Stanford (Californie) pour y subir des examens poussés, comme le raconte le New York Times.

Le cerveau de Stephen Paddock sera disséqué, de façon à savoir si le sexagénaire avait auparavant souffert d'attaques, de tumeurs, d'épilepsie, de sclérose en plaques ou d'autres troubles dégénératifs. Le docteur Hannes Vogel, à la tête de l'institut de neuropathologie de Stanford, a déclaré au quotidien américain que "l'ampleur de cette tragédie pousse de nombreuses personnes à se demander ce qui a pu se passer". Il est cependant très incertain qu'une quelconque "réponse" puisse être apportée à la suite de ces recherches.

En effet, même si les médecins en charge de ces analyses complémentaires découvrent des anomalies, il sera impossible de pouvoir en faire la cause du massacre perpétré par Stephen Paddock depuis la fenêtre d'un hôtel de Las Vegas. "C'est un exercice très risqué", a déclaré au New York Times le docteur Jan E. Leestma, auteur d'un ouvrage sur le sujet, ajoutant que "le rapport entre ce que l'on peut découvrir structurellement et le comportement est très difficile à établir". "Souvent, cela amène davantage de questions que de réponses", ajoute-t-il.

Une opinion partagée par le docteur Vogel, qui estime que "tout le monde doute que l'on puisse aboutir à un résultat concret [...] Les possibilités de pouvoir expliquer ce genre de comportement de façon neuropathologique sont très faibles", conclut-il.

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