Brexit : "Si la Grande-Bretagne sort l'Europe est amputée, si la Grande-bretagne reste l'Europe est entravée", dit Alain Duhamel

Les 28 chefs d'États et de gouvernement de l'Union européenne se sont réunis à Bruxelles jeudi 18 février pour tenter de trouver une solution aux velléités de sortie de la Grande-Bretagne. Échapper au "Brexit" est "encore possible, mais difficile" résume Alain Duhamel. L'éditorialiste de RTL souligne les états membres de l'Union européenne vont tout faire pour parvenir à un compromis pour empêcher ce qui constituerait un désaveu plus cinglant encore que la menace de sortie de la Grèce de la zone euro l'été dernier.

Certaines demandes de la Grande-Bretagne posent problème, pointe l'éditorialiste de RTL, comme "les prétentions de la Grande-Bretagne à exercer un regard sur la zone euro" ou "donner un statut privilégié à la City par rapport aux banques continentales". Il faut cependant trouver un compromis qui permettrait à David Cameron de "rentrer la tête haute", pour satisfaire l'opinion publique anglaise, de plus en plus eurosceptique.

Même en cas d'accord, la promesse du chef d'état britannique pour la tenue d'un référendum sur la question d'ici la fin de l'année 2016 inscrit l'avenir du Royaume-Uni dans l'UE en pointillé. Les Écossais pourraient jouer un "rôle d'arbitre" sur la question puisqu'ils menacent de quitter à leur tour le Royaume-Uni en cas de Brexit.