"L'interview qui tue!" pourrait être diffusé ailleurs qu'en salle

Sony Pictures espère sortir cette comédie parodique ailleurs qu'en salle.

James Franco et Seth Rogens dans "L'interview qui tue !"

Crédit : Sony Pictures

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Sony Pictures n'a pas "capitulé" face aux menaces de pirates informatiques qui l'ont conduit à annuler la sortie de "L'interview qui tue!" et espère toujours sortir cette comédie parodique ailleurs qu'en salle, a affirmé le studio vendredi.

"Nous ne nous sommes pas couchés, nous n'avons pas capitulé", a affirmé vendredi sur CNN Michael Lynton, le directeur général de Sony Pictures, quelques heures après que le président américain Barack Obama eut qualifié d'"erreur" l'annulation de la sortie du film.

Garder la possibilité de voir le film

"Nous avons toujours souhaité que le public américain voie ce film", qui met en scène un complot fictif de la CIA pour assassiner le leader nord-coréen, a insisté le dirigeant de Sony, qui a qualifié ce piratage de "pire attaque informatique jamais vécue aux Etats-Unis".

"Après la décision" d'annuler la sortie du film, "nous avons immédiatement commencé à rechercher des voies alternatives pour diffuser le film sur des plateformes différentes", a également expliqué le studio de cinéma et de télévision. "Nous espérons toujours que tous ceux qui voudront voir le film en auront la possibilité", stipule le studio.

Une "erreur" de décicsion

CNN a diffusé cet entretien peu après que le président américain Barack Obama eut qualifié "d'erreur" la décision de ne pas sortir "L'interview qui tue!". "J'aurais aimé que Sony me parle" avant de prendre cette décision, a-t-il déclaré.

"Nous ne pouvons pas avoir une société dans laquelle un dictateur quelque part peut commencer à imposer une censure ici aux Etats-Unis", a martelé le président américain. Le patron de Sony a jugé "dommage que dans ce cas précis, le président, la presse et le public se trompent sur ce qui s'est réellement passé".

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