Les images sont pires que celles qu'on a pu voir à Pékin. Un brouillard très dense : on ne voit pas de l'autre côté de la rue. Les piétons ont des masques, les yeux qui pleurent. Les hôpitaux sont pris d'assaut. La pollution touche 28 millions de personnes. La justice indienne a donné 48 heures au gouvernement pour prendre des mesures tellement la situation devenait dangereuse.
Imaginez : jeudi 10 novembre à New Delhi, la concentration en particules fines était vingt-cinq fois supérieure à celle de Paris. Cette semaine, elle a dépassé les 1.000 microgrammes par mètre cube, alors que le seuil jugé dangereux est de 60. Des usines ont été fermées. Les grands axes dans la villes ont été aspergés d’eau pour maintenir les poussières au sol. Les médecins estiment que 40% des enfants de Delhi souffrent de déficiences respiratoires.
L’Inde est le troisième émetteur de gaz à effet de serre après la Chine et les États-Unis. Sa production énergétique dépend à 60% de vieilles centrales à charbon. Le pays fait face à la pollution et à la sécheresse. Un quart du territoire et devenu un désert. Donc l'Inde est obligée d'agir.
Elle a ratifié l’accord de Paris sur le climat. Pour assurer sa croissance économique, donc faire tourner ses usines tout en évitant une révolte sociale, elle mise sur les énergies propres. D'ici à 2025, l'Inde va installer en panneaux solaires l'équivalent de 100 réacteurs nucléaires.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte