"L’histoire annoncée de Cuba est l'histoire du monde", clame Éric Zemmour

BILLET - La visite du président Obama à Cuba consacre l’ouverture de l’un des derniers régimes communistes de la planète. Une réconciliation après plus de soixante ans de conflit entre les deux pays.

Eric Zemmour

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"On a tous connu cela. On s’est tous enthousiasmé, tous illusionné, on a tous été abusés : les Français en 1944, les Polonais ou les Hongrois en 1989; les Mexicains ou les Canadiens dans les années 90; les Cubains aujourd'hui", lance Éric Zemmour. "À chaque époque, sa libération. À chaque époque, sa marchandisation. À chaque époque, son aliénation. À chaque époque, sa colonisation. À chaque époque, son américanisation. Mais à toutes les époques, son dollar", poursuit le journaliste.

Selon lui l’Amérique, c’est comme l’amour vu par Clemenceau qui disait : "Le meilleur moment de l’amour, c’est quand on monte l’escalier". Et d'anticiper l'arriver des "bus greyhounds climatisés avec écrans télévisés beuglant des programmes stupides et vulgaires". Il prédit : "Bientôt la liberté et l’abondance, bientôt les élections et les grandes surfaces (...), bientôt le choix entre une droite de gauche et une gauche de droite, bientôt le droit de changer de président mais pas de politique". Pour Éric Zemmour, "l’histoire annoncée de Cuba est l’histoire du monde".

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