Le chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, devait remettre sa démission lundi 5 décembre après-midi au lendemain du camouflet subi au référendum, ouvrant une période d'incertitudes en l'absence d'alternative claire. "C'est une défaite cinglante", décrypte Marc Lazar, professeur à Sciences-Po et grand spécialiste de l'Italie. "Il voulait ce référendum, il voulait l'emporter, il a eu une très grosse participation, et le résultat est sans appel", poursuit-il.
Pourquoi avoir pris un tel risque, particulièrement sur une réforme constitutionnelle ? Marc Lazar rappelle que celle-ci s'inscrivait dans les trois réformes prioritaires engagées lorsque Matteo Renzi a été nommé en 2014. "Il y avait la réforme du marché du travail, il l'a faite. Il y avait la réforme du mode de scrutin, il l'a faite, du moins pour la chambre des députés. Il y avait la réforme des institutions", égrène-t-il.
"S'il est allé vers un référendum, c'est parce qu'il n'avait pas obtenu l'appui des deux-tiers du parlement. Dans ce cas, la Constitution dit qu'il faut passer par un référendum", rappelle Marc Lazar. "Matteo Renzi y est allé la fleur au fusil, en pensant au début gagner cette échéance. C'est sans doute là sa grande erreur", analyse-t-il.
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