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Présidentielle américaine 2016 : Hillary Clinton dans le viseur des Républicains
Les Républicains taclent la candidate Démocrate qu'ils qualifient de "désastre" pour la sécurité nationale.
La démocrate Hillary Clinton est la cible des candidats Républicains à la Maison Blanche
Crédit : SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Les candidats républicains à la Maison Blanche ont tiré à boulets rouges, jeudi, sur leur rivale démocrate Hillary Clinton. À les écouter elle serait "un désastre" pour la sécurité des États-Unis.
Les candidats républicains, Donald Trump en tête, se prêtaient à un sixième débat télévisé en Caroline du Sud, diffusé sur la chaîne Fox Business. Ce débat a eu lieu à moins de trois semaines du début des élections primaires dans l'État de l'Iowa. Celles-ci marquent traditionnellement le lancement de la longue route vers la désignation du président américain.
Ce serait "le bordel" si elle arrivait au pouvoir
L'ex-gouverneur de Floride Jeb Bush a ouvert les hostilités : "Hillary Clinton serait un désastre pour la sécurité nationale", ce serait même "le bordel" si elle accédait au pouvoir. Le frère de George W. Bush s'en est également pris au discours du président Barack Obama, mardi soir, sur l'état de l'Union, dénonçant le fait que le "monde était déchiré" depuis son accession au pouvoir.
Du côté du sénateur Marco Rubio ce n'est pas mieux. Il estime qu'Hillary Clinton s'est "disqualifiée pour être commandant en chef", étant donnée ses responsabilités, selon lui, dans l'affaire Benghazi et l'attaque du consulat américain en Libye qui avait coûté la vie à l'ambassadeur des États-Unis et trois autres Américains. "Elle ne serait pas seulement un désastre", surenchérit-il."Hillary Clinton est disqualifiée pour être commandant en chef. Quelqu'un qui ne peut pas gérer de manière appropriée des informations liées au renseignement ne peut pas être commandant en chef", a-t-il conclut en faisant référence à l'affaire des emails qui a éclaboussé la campagne de la candidate démocrate et ex-chef de la diplomatie des Etats-Unis.
Les candidats républicains ont également dénoncé avec vigueur la capture de dix marins américains par l'Iran, qui ont été relâchés depuis, dénonçant comme l'a fait le sénateur Ted Cruz, que l'Amérique n'avait pas "à se mettre à genoux" devant Téhéran.
