"Il m'inquiète" et "il devrait inquiéter tous ceux qui aiment notre pays". Bob Corker, sénateur du Tennessee, n'est pas tendre à propos de Donald Trump dans un entretien publié dimanche 8 octobre dans le New York Times. Avec ses menaces contre certains pays, le président américain Donald Trump risque de placer les États-Unis "sur le chemin de la troisième guerre mondiale", a estimé l'ancien soutien du président américain.
Avant cette attaque frontale, le très respecté sénateur de 65 ans avait estimé "dommage que la Maison Blanche soit devenue une halte-garderie pour adultes". Bob Corker répondait à une série de tweets, dont Donald Trump est coutumier.
"Le sénateur Bob Corker m'a 'supplié' de le soutenir pour sa réélection dans le Tennessee. J'ai dit 'NON' et il a renoncé (disant qu'il ne pourrait gagner sans... mon soutien", a tweeté Donald Trump.
"Il voulait aussi être secrétaire d'État, j'ai dit 'NON MERCI'. Il est aussi largement responsable du terrible accord (sur le nucléaire, ndlr) avec l'Iran". Bob Corker est président de la Commission des Affaires étrangères du Sénat depuis 2015, occupant ainsi une place de choix dans plusieurs dossiers diplomatiques.
"Par conséquent, je m'attends totalement à ce que Corker soit une voix négative et qu'il se mette en travers de notre programme. Il n'avait pas les tripes pour être candidat", a conclu Donald Trump, sans autre précision.
Le président américain a-t-il fait allusion aux déclarations du sénateur, qui a affirmé que si les États-Unis ne sombraient pas dans le chaos, c'était grâce au secrétaire d'État Rex Tillerson, au ministre de la Défense Jim Mattis et au secrétaire général de la Maison Blanche John Kelly ?
Bob Corker siège au Sénat des États-Unis, à Washington, depuis janvier 2007. Il a annoncé le 26 septembre dernier qu'il n'allait pas briguer de troisième mandat lors des prochaines sénatoriales, en novembre 2018. Son nom avait été évoqué pour être le colistier de Donald Trump puis pour être secrétaire d'Etat. En juillet 2016, il avait expliqué avoir décliné le poste de futur vice-président lors d'une discussion à New York avec le milliardaire. "Notre lien s'est renforcé et une amitié est née, c'était un jour remarquable", avait-il alors assuré.
Mais en août de cette année, après les violences racistes à Charlottesville (Virginie), le sénateur a déclaré que Donald Trump n'avait "pas encore réussi à démontrer qu'il avait la solidité et les compétences nécessaires pour réussir" en tant que président.
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